Le Woodstower 2025 marque un tournant décisif pour le festival lyonnais : changement de lieu, dates avancées, format resserré… La métamorphose était risquée, mais le pari est réussi. Installé désormais au Parc de Gerland, plus central et mieux desservi que le Grand Parc de Miribel-Jonage, le festival propose une expérience recentrée, mais plus dense, qui a su séduire.

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Un espace transformé et facile d’accès

Premier constat évident : le Parc de Gerland est une véritable aubaine en termes de praticité. Métro, bus, vélo… l’accès est limpide, et les festivaliers retrouvent vite leurs repères entre les trois scènes principales : la Woodsfloor, la Scène Rhône, et la Mainstage.

La disposition, bien pensée, permet d’enchaîner les concerts sans frustration, même si quelques bouchons étaient inévitables. Mention spéciale à La Boum, une scène dédiée aux plaisirs coupables des années 80 à 2010, qui a ravi les nostalgiques.

On regrettera toutefois de ne pas avoir exploré le Secret’LAB, qui a visiblement attiré du monde au vu des files d’attente constantes… Curiosité insuffisante ou mal situé ? Le mystère reste entier.

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Un éco-village qui s’impose, des activités gratuites en pagaille

Le format réduit côté concerts payants a été intelligemment compensé par une programmation gratuite foisonnante : initiations aux encres végétales, ateliers pour pimper sa gourde, conférences engagées autour de la transition écologique et des inégalités sociales. Une programmation citoyenne et éducative qui s’inscrit pleinement dans l’ADN éco-responsable de Woodstower.

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Côté concerts gratuits, certains concerts ont rythmé le week-end comme Noreah ou Leonem, malgré l’annulation malheureuse de Aigre Douce pour cause de météo capricieuse.

Nourriture & boissons : entre diversités et variétés

Côté papilles, l’offre était riche et variée : pâtes bolo végé, pizza 4 fromages, burgers, burritos avec GardLABN, falafels de chez Pita ‘G’ Faim!, et glaces artisanales de La Ferme Bobon. Que du bon, mais avec un gros bémol : l’attente. Jusqu’à 1h30 de queue pour certains stands de nourriture, c’est bien trop pour un festival de ce format. Même constat au bar où l’attente était omniprésente.

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Si l’on peut comprendre les défis logistiques, cela reste un vrai point noir à améliorer pour la suite. La disposition des stands gagnerait à être optimisée pour fluidifier les flux et éviter de grandes chenilles au sein du site.

Une programmation musicale parfaite !

Commençons directement par le vendredi car nous n’étions pas présent le jeudi pour la venue de SCH et RILES.

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Rilès

Vendredi

Une journée qui débute en douceur avec Malaka sur la scène Rhône suivi d’Emma Peters sur la scène principale. Un commencement en douceur avant d’arriver sur des choix difficiles à réaliser entre Ben PLG, Bekar et Tatyana Jane sur la scène Woodsfloor.

Grâce à la taille du nouveau site, il a été possible de voir quelques bouts des 3 artistes avec un gros coup de coeur pour Tatyana Jane entre son énergie et sa sélection rythmée et éclectique.

Changement d’énergie plutôt radical avec l’arrivée de Maureen sur la scène Rhône qui a su faire danser, sans exception, tous le public !

La soirée se prolonge ensuite parfaitement avec une véritable scission entre la musique nostalgique et solaire de Bon Entendeur et le set d’une heure et demi de Panteros666 pour un côté plus rave et eurodance. Et c’est justement ce qu’on souhaitait avec la présence de TDJ sur la programmation. La canadienne a su nous envoûtanter et transporter dans son univers en jouant des morceaux déjà classique de son projet « SPF Infinity : Genesis » ou son album « TDJ ».

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La P’tite Fumée

Entre toutes ses énergies shatta, eurodance, rap, il est temps de retrouver notre tête de mort préféré Vladimir Cauchemar pour un set aux petits oignons grâce à la scénographie de Visionz et la sélection musicale qui navigue entre rap, frapcore, techno, psytrance ou encore drum & bass.

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Polo & Pan

Samedi

La découverte du samedi débute un peu plus tard avec l’arrivée de Polo & Pan sur scène avec la même scénographie qu’à l’Olympia (interview à lire juste ici). Un petit moment d’enchantement à vivre encore et encore.

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Liv Del Estal

Juste en face, Liv Del Estal s’apprête à mettre le feu. Et encore une fois, l’enchaînement est parfait pour accueillir Chinese Man avec une prestation XXL avant de (re)découvrir l’énergie folle du groupe La P’tite Fumée !

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Chinese Man

Et enfin pour clôturer la journée, Partiboi69 d’un côté et Acid Arab sur la scène principale pour set envoûtant.

Pour conclure, on tient à remercier et féliciter l’équipe de Woodstower pour cette nouvelle édition. Le nouveau lieu localisé au Parc de Gerland est finalement plus véritable aubaine plutôt qu’une contrainte, le line-up était solide et parlait à tout le monde. La gestion des espaces a été bien exploitée, et avec des animations partout et à toute heure, pour faire de Woodstower un énorme village où il fait bon exister, le temps de 3 jours. A l’année prochaine !

Crédits : Brice Robert Photographie

 

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