Avec « Passing Road », Franck Marchal signe l’une de ses œuvres les plus personnelles, un album électronique à la fois intime et universel, pensé comme la bande originale d’un film intérieur. Une oeuvre à découvrir dès maintenant !
franck marchal cover

Franck Marchal, un compositeur habitué aux grands récits


Avant « Passing Road », Franck Marchal a composé pour le cinéma, la publicité, travaillé avec de prestigieux orchestres comme le London Symphony Orchestra ou l’Orchestre Philharmonique de Monaco, et signé de nombreuses bandes originales dont l’hymne du Top 14 ou des œuvres pour l’Exposition Universelle de Shanghai. Sa signature, un sens narratif rare, une écriture mêlant émotion orchestrale et finesse électronique, et une capacité à imaginer des paysages sonores entiers avec quelques textures.

Membre du groupe BATZ et passionné de synthétiseurs analogiques, Marchal explore ici une dimension plus contemplative de son art : un espace où l’isolement devient source d’élan, et où les paysages sonores racontent ce que les mots n’arrivent pas à nommer.
Son parcours nourrit profondément ce nouvel album, où l’on ressent à chaque piste la maîtrise d’un compositeur habitué à raconter des histoires.

« Eternal Present » : la tension d’un instant qui ne finit jamais


Au cœur de l’album, « Eternal Present » se démarque comme l’un des titres les plus puissants et incarnés du projet. Porté par des textures contrastées, ce morceau déploie une montée en intensité qui semble mimer le rythme d’un cœur trop plein, trop fort.

Entre rythmes saccadés, nappes profondes et lumière filtrée, Franck Marchal compose une progression émotionnelle haletante, une tension qui grandit, enfle, puis finit par redescendre dans un souffle suspendu.
C’est un titre qui capte la sensation d’être coincé dans un moment qui ne passe pas, dans un présent vibrant où chaque sensation est amplifiée. Un espace où se mêlent gravité, beauté et une forme de paix fragile.

« Passing Road » : un voyage intérieur en clair-obscur


Disponible depuis le 7 novembre 2025, « Passing Road » regroupe dix titres qui oscillent entre ambient, néo-classique et electronica contemplative. On y retrouve des influences allant de Nils Frahm à Max Richter, en passant par Olafur Arnalds ou Ryūichi Sakamoto.

Chaque morceau agit comme un fragment de mémoire, un paysage intérieur : « King Among the Stars », une traversée céleste au souffle tribal, « Dust Horses », contemplatif et organique« Eden Is a Passing Road », une chevauchée aride et émotionnelle, « 17 Quai Malakoff », hommage intime chargé de souvenirs, « Where Shadows Drift », une plongée féerique façon Tim Burton, « Death Breath », entre tristesse retenue et lumière naissante
C’est un album qui se vit comme un film sensoriel, un voyage en clair-obscur où l’électronique rencontre la fragilité du piano.
Avec « Passing Road », Franck Marchal propose une musique qui ne se contente pas de parler à l’oreille, mais qui résonne avec la mémoire, les sensations et les images enfouies. Un album à écouter au casque, dans un moment suspendu, comme une marche solitaire au milieu d’une route brumeuse.

Découvrez « Passing Road » de Franck Marchal !


Bonne écoute !

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