Dans la nouvelle vague electronica française, certains artistes ne se contentent pas de produire des tracks : ils sculptent des paysages. Nascaa fait partie de ceux-là. Avec « Until It Shines », son nouvel EP chez Tedri Records, le producteur français poursuit son ascension fulgurante avec un projet plus affirmé, plus frontal, mais toujours profondément émotionnel.
Nascaa : l’ascension d’un storyteller de l’electronica française !
Depuis ses débuts, Nascaa impressionne par sa capacité à fusionner la finesse d’une bande originale et la puissance de la musique club.
Porté par une fascination pour les textures organiques, les micro-détails et les rythmiques complexes, il se nourrit d’influences comme Jon Hopkins, Max Cooper, Rival Consoles, Rone ou David August.
Son premier EP « Vibrations« en 2024 posait déjà les bases : une electronica contemplative, lumineuse, immersive.
En 2025, Nascaa franchit un cap. Présent sur les scènes de Sous le Radar, du Bliiida Festival, et en live aux côtés d’artistes comme Irène Drésel, ATOEM ou Mokado, il s’impose désormais comme une figure montante incontournable de la scène electronica française.
« Until It Shines » : une odyssée intérieure en cinq chapitres!
Pensé comme un véritable récit sonore, « Until It Shines » explore l’évolution d’un état intérieur : de la perte de repères à la résilience, de l’anxiété à la lumière.
Un voyage au cœur des émotions, marqué par une production plus club, plus techno, tout en conservant cette ADN mélodique et organique qui fait la force de Nascaa. Voici les cinq étapes de ce voyage :
Lost In The Waves – la tempête intérieure
Sombre, brumeux, traversé par une tension continue, le morceau fait dialoguer angoisse et résistance.
Son clip hypnotique, tourné dans le Sahara de Lommel en Belgique, met en scène un personnage en dérive aux côtés d’un cheval-guide, reflet symbolique du mouvement vital.
Sepia – les souvenirs qui remontent
Une plongée mélancolique dans des images floues, teintée de nostalgie. C’est l’un des titres les plus introspectifs de l’EP, une respiration douce-amère.
Ego – la lumière perce enfin
Plus frontal et orienté club, « Ego » marque une bascule.
Techno percutante, nappes aériennes, montée émotionnelle… Le morceau symbolise l’émancipation, cette clarté intérieure retrouvée après la tempête.
Les Fugues – l’évasion
Une progression émotionnelle qui relâche la tension et ouvre l’espace.
On y retrouve la patte narrative de Nascaa, capable d’évoquer des paysages, des sensations, des histoires sans mots.
Until It Shines – l’apaisement final
La lumière. Une conclusion douce, suspendue, presque cinématographique. Comme un lever de soleil après une longue nuit.
Un EP pensé comme un récit, une traversée intérieure en cinq mouvements, du chaos à l’apaisement.
Un producteur entre club, cinéma et contemplation
Ce qui frappe chez Nascaa, c’est sa capacité à mélanger : la sensibilité d’une musique à l’image, la puissance rythmique du club, et la finesse d’une electronica organique.
Une approche que « Until It Shines » cristallise parfaitement : un projet plus dur, plus direct, mais toujours guidé par une vraie intention narrative.
Nascaa n’écrit pas des tracks : il raconte des histoires. Et cette nouvelle histoire est l’une de ses plus abouties. Une invitation à plonger dans l’ombre et la lumière.
Avec « Until It Shines », Nascaa confirme qu’il faudra compter sur lui dans les années à venir. Un EP dense, puissant, émotionnel, qui brouille les frontières entre club, IDM, trip hop et musique cinématographique.
Découvrez « Until It Shines » de Nascaa dès maintenant !
Bonne écoute, et bon voyage !
