A l’occasion de sa tournée, nous avons pu échanger avec Mandragora pour une interview. Le producteur nous parle de la Futureprog, de sa tournée « Le Chat Rouge » mais aussi de ses ambitions. A découvrir dès maintenant !

Valentine CHAPUIS / AFP/Archives
Salut Neto, comment est-ce que tu vas ?
Ça va bien merci ! Ravi de jouer ce soir à Lille à Slalom pour l’une de mes dates « Le Chat Rouge« .
Est-ce que tu peux te présenter ?
Je suis DJ Mandragora, je viens du Mexique, je fais de la musique depuis pas mal d’année maintenant. J’ai sorti de nombreux albums aussi. Je viens de la scène psytrance, et récemment mon style a évolué vers de la Futureprog.
Pour ceux qui ne te connaissent pas encore, quel titre tu leur ferait écouter ?
Je ne sais pas trop, j’aime vraiment tous les titres que j’ai pu produire. Honnêtement, je ne peux que leur recommander d’aller sur mon profil Spotify ou Deezer, et de lancer mes morceaux en aléatoire !
Tu as sorti 13 album en 10 ans. Comment expliques tu ton attrait pour ce format ?
En fait quand je produis un titre, j’imagine un univers complet tout autour. J’étends au maximum la création, ce qui me donne au final beaucoup de morceaux différents. C’est pour ça que je m’éclate vraiment en faisant des albums !

L’album « Alicia » de Mandragora sorti en 2024
Ton dernier album « Not For Resale » représente quoi pour toi ?
La liberté. La liberté totale ! Avec « Not For Resale« , j’ai vraiment voulu surprendre les gens, avec des sonorités qu’ils n’attendaient pas venant de moi. J’en suis très content. Et il représente ce vers quoi je tends aujourd’hui. Il est d’ailleurs sorti en surprise totale pour surprendre encore plus !
En 2023, tu remplissais l’Olympia. Tu étais comment après ?
C’était un moment intense et inoubliable. Puis après je me suis dis que je peux faire encore mieux !
Comment tu décrirais la Futureprog, dont tu es le pionnier ?
C’est vraiment la continuité de la psytrance. Je trouve que la psytrance c’est un peu devenu comme Hollywood ou Marvel : on la retrouve partout et ça perd un peu de saveur. Du coup j’ai voulu faire quelque chose de différent, et qui me ressemble plus. J’y ai ajouté d’autres sonorités que j’affectionne beaucoup, comme la progressive house et la techno, mais aussi des influences latino-américaines.
A côté de ça, la psytrance est toujours bien présente. Elle est même à son apogée en ce moment ! Il y a des artistes comme Sara Landry ou Indira Paganotto qui explosent tout, et performe avec ce style. Alors oui on les met derrière une étiquette hard techno, mais par moment si tu écoutes vraiment leurs sets, tu te rends compte qu’il y a de la psytrance.
DYOR Atelier, c’est quoi ? Tu as beaucoup d’ID’s dans ton disque dur ?
Tout est dans le nom, il s’agit de mon atelier. C’est réellement mon atelier musical, où je fais toutes mes créations. Je cherche à faire quelque chose de plus minimal que la psytrance. J’enlève tout le superflu, pour me recentrer sur ce que j’aime. C’est ce qui m’a amené à la futureprog. Mais DYOR Atelier c’est un projet assez large, pouvant un jour donner carrément un label. En tout cas, tous les sons que je sortirai là bas seront sous le nom Dj Mandragora !
Concernant les morceaux sur mon disque dur, je ne sais pas combien j’en ai, mais beaucoup ! De temps en temps je retombe sur un ancienn, je l’écoute, je l’aime bien et je me dis « Ah oui j’ai fait ça ! ». Et j’essaye de la finaliser et voilà !
Tu as donc lancé la tournée « Le Chat Rouge« . Qu’est ce qu’elle représente pour toi ?
L’idée, c’est de faire un club itinérant. Mon club itinérant. J’ai vraiment envie d’aller de ville en ville, avec cette idée de club « Le Chat Rouge » pour que les gens s’amusent. Pour l’instant, j’ai une tournée de 6 dates en France, mais j’imagine bien l’exporter dans d’autres pays !
Pour le line-up, il est composé d’amis et d’artistes dont j’apprécie beaucoup le travail, que j’ai moi même sélectionné. Il y a par exemple DZP que je connais depuis plus de 10 ans, ou encore Urumi et Anthony Capaldi. On a d’ailleurs ajouté une 7ème date avec mon équipe : on amène « Le Chat Rouge » au Rex Club, le 31 mai prochain. Les artistes ne sont pas encore annoncés, mais je peux vous dire qu’il y aura 3 B2B !
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Ton meilleur souvenir de festival ?
Honnêtement, je ne sais pas. Et j’en ai tellement ! Chacune de mes dates est unique, et à chaque fois je passe un vrai bon moment. S’il faut absolument répondre, je dirai que ça serait mon dernier en date : Madame Loyal à Paris. J’ai adoré parce que j’ai pu faire l’ouverture de set que je voulais, et puis il y a l’ambiance fête foraine autour qui était bien.
Si tu pouvais jouer un set dans un lieu improbable, ça serait où ?
Dans un Starbucks au Mexique !
C’est quoi ton plat préféré ?
Les escalopes à la milanaise !
Qu’est-ce qu’on peut te souhaiter pour la suite ?
C’est de faire de la musique. Je suis un musicien, et je veux vraiment continuer à faire ça toute ma vie. Je veux que les gens qui me suivent, quand je sors un nouveau titre et qu’ils voient la notification, ils aient directement envie de l’écouter. Et qu’il l’apprécie forcément ! C’est ça que je veux continuer de faire, et de surprendre mon public. Donc continuer la production et les shows.
On remercie énormément Mandragora et son équipe d’avoir pris de son temps pour cette interview. Le producteur veut continuer à nous surprendre, et on attend avec impatience ses prochaines sorties. Il sera également présent sur de nombreux festivals cet été !
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