À l’occasion du festival Solidays, nous avons eu l’occasion de discuter avec Marion Di Napoli. On a échangé sur son dernier EP « Fade Away », de sa collaboration avec Charlotte de Witte et de l’évolution dans son identité musicale. Interview complète à découvrir dès maintenant !
Quelques mots pour te présenter
Moi, c’est Marion Di Napoli. Je suis DJ et productrice dans le milieu de la techno. Il y a quelques mois, j’ai décidé de changer d’alias, passant de La Kajofol à mon vrai nom.
Peux-tu nous décrire ton projet ?
En deux mots : Mystical Techno.
Qu’est-ce que c’est « Mystical Techno »?
C’est un style que j’ai créé pour retranscrire l’essence de ma musique : une énergie à la fois émotionnelle et groovy. J’utilise ma voix comme un instrument central dans mes productions, pas comme un simple élément de second plan. L’objectif est de faire voyager les auditeurs tout en les faisant danser.
Il y a un an, tu as fait une collaboration avec Charlotte de Witte. Comment s’est passé la nouvelle release avec « Fade Away » ?
La collaboration avec Charlotte sur l’EP « Sanctum » s’est déroulée de manière incroyable. À l’époque, elle m’a contactée alors que j’étais encore sous mon ancien alias, La Kajofol. Elle cherchait une alternative aux samples vocaux génériques qu’elle utilisait, et comme ma signature est l’utilisation de la voix, ça a été un match parfait.
Elle m’a proposé de poser ma voix sur une de ses tracks pour m’introduire sur le label KNTXT. J’ai accepté avec enthousiasme, mais je voulais aller plus loin. Alors, j’ai préparé un dossier complet de vocaux, travaillant dessus pendant un mois. Finalement, elle les a intégrés sur toutes les tracks de l’EP, ce qui a été une immense satisfaction.
L’EP est sorti en octobre dernier, et parallèlement, je finalisais « Fade Away », mon premier EP solo. Ces deux projets représentent des étapes importantes pour moi, et travailler avec Charlotte, qui est une personne formidable, a été une expérience enrichissante. Je pense que ce ne sera pas notre dernière collaboration.
Par rapport à ton ancien alias, La Kajofol, comment vois-tu l’évolution vers Marion Di Napoli ?
Marion Di Napoli est l’aboutissement naturel de La Kajofol. Sous cet alias, j’ai commencé avec un son très influencé par la free party, assez brut. Mais au fil des années, mes productions se sont doucement orientées vers ce que je fais aujourd’hui.
Ce qui reste constant, c’est mon attachement aux voix et à l’atmosphère mystique de ma musique. Que ce soit techno, groovy ou bouncy, ces éléments définissent mon ADN musical. Pour moi, cette évolution est comme celle d’un Pokémon : La Kajofol reste une partie de moi, mais Marion Di Napoli est une version plus mature et aboutie. Peut-être qu’un jour, il y aura une nouvelle évolution, qui sait ?
Qu’est-ce qui t’inspire en ce moment ?
Marion Di Napoli : En ce moment, je suis très inspirée par la Bass House, la Tech House et même un peu de Drum & Bass. J’apprécie particulièrement la construction minimaliste et groovy de ces styles, où chaque élément a sa place.
Je n’ai pas un morceau spécifique que j’écoute en boucle, car je me lasse vite. Je préfère diversifier mes inspirations et piocher dans différents univers musicaux.
Quel serait ton titre du moment ?
J’ai découvert récemment un artiste qui s’appelle Nimino, que j’adore. Sinon, Cut de Duskus est une vraie pépite, pleine d’énergie.
Quel est ton plat préféré ?
Je n’ai pas vraiment de plat préféré, mais j’adore préparer des poké-bowls à la maison. Tu peux y mettre ce que tu veux, c’est super versatile. Je suis aussi fan de poisson frais, comme la ceviche de dorade. D’ailleurs, note pour l’année prochaine : Solidays, une ceviche de dorade, s’il vous plaît ! :rires:
Qu’est-ce qu’on peut te souhaiter pour la suite ?
Beaucoup de projets ! :rires:
J’ai hâte de partager de nouveaux morceaux, que ce soit en self-release ou sur d’autres labels. Ce qui est intéressant, c’est d’adapter mes morceaux à l’identité de chaque label, tout en restant fidèle à mon univers. Il ne faut pas trop se filtrer pour coller à un label au risque de perdre son identité. Trouver cet équilibre est un vrai challenge, mais c’est aussi ce que je trouve passionnant. J’ai plusieurs tracks en préparation, et elles devraient voir le jour après l’été.
Un grand merci à Marion pour cette interview au festival Solidays !
N’hésitez pas à écouter son dernier EP «Fade Away» juste ici. Merci à Tiphaine, Quentin et Myriam de l’équipe média de Solidays. Merci à Naomie de Kidding Aside.
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