À l’occasion du festival Solidays, nous avons eu l’occasion de discuter avec Quentin aka MYD. On a échangé sur son prochain album « Mydnight », du festival Glastonbury, de riz et du Zénith de Paris. L’interview complète est à découvrir dès maintenant !

Quelques mots pour te présenter ?


Je m’appelle Myd, je suis musicien, DJ et producteur de musique électronique !

On te suit depuis l’EP « Superdiscotheca » puis ton album « Born a Loser« . Qu’est-ce qui a changé chez Myd ?


L’âge déjà :rires:.

J’ai grandi, j’ai beaucoup voyagé et j’ai la chance que ma musique soit de plus en plus écoutée. Je t’avoue que ça fait plaisir et ça donne de la confiance pour faire de nouveaux projets !

Tu vas sortir ton second album “Mydnight” le 29 août prochain. Est-ce que tu peux nous en parler ? Est-ce que la démarche a été différente par rapport au premier ?


La démarche n’était pas très différente. Je fais de la musique quand j’ai vraiment envie d’en faire. J’essaie de ne pas me forcer, sinon ça devient pénible ! Après la sortie de “Born a Loser”, j’ai passé trois ans à tourner en live et en DJ. Et au bout d’un moment, j’ai ressenti ce besoin de refaire de la musique. Donc j’ai ralenti la tournée pour aménager du temps de studio.

On m’avait mis la pression sur ce deuxième album, car c’est “le plus dur à faire et celui que tout le monde attend”. Mais je n’avais pas envie de me la mettre. J’ai eu la chance, il y avait une soirée French Touch au Rex où j’ai croisé Thomas Bangalter. Je lui ai demandé quelques conseils sur la sortie de “Discovery” par hasard. Et il m’a tout simplement dit :

« Ne te prends pas la tête, fais de l’écriture automatique. Va en studio, fais du son et vois ce qui se passe. »

L’album est donc né naturellement, influencé par mes années de fête et de club : c’est plus dansant, plus rapide, moins de chansons ou de refrains, plus immédiat. Il n’y avait pas de plan prédéfini, juste ce que j’avais envie de faire à ce moment-là.

Pre-save l’album « Mydnight » juste ici !

Myd dévoile son nouveau titre 'Born A Loser' et annonce la sortie de son premier album

Il y a eu une petite histoire autour de Twitch. Apparemment, tu avais perdu ton disque dur et tu as invité tes auditeurs à t’aider. Comment s’est passée l’expérience ?


Une grosse histoire même ! Après un an et demi de travail et surtout à un mois de la sortie de l’album, je perds le disque dur. Dessus, il y avait les les morceaux à finaliser… La date de sortie était calée, donc j’allais m’enfermer en studio quoi qu’il arrive. Mais après avoir bossé seul si longtemps, j’avais besoin d’une autre énergie.

J’ai donc ouvert les portes de mon studio sur Twitch, 24h/24, 7j/7 avec cinq caméras. Je voulais reconnecter avec le public, mais aussi désacraliser la création musicale : montrer que ce n’est pas une formule magique, qu’on peut passer 10h sur un kick ou jeter 5h de travail sans en faire un drame. Ça a décomplexé beaucoup de viewers qui produisent aussi. Finalement, qu’on soit débutant ou confirmé, on est tous face à une page blanche.

Myd en live non-stop sur Twitch pour enregistrer deux titres inédits | Les Inrocks

Quel est le titre de l’album qui te définit parfaitement, Myd ? Quels sont tes motifs préférés dans l’album ?


Je pense que c’est Song For You. Il me définit car c’est une chanson romantique qui finit en musique de club, deux facettes de ma personnalité. Le public y voit une sorte de « French Touch réinventée« , même si je ne saurais pas moi-même définir ma musique. Je pense que c’est devenu ma marque de fabrique de ne pas miser sur un morceau pour qu’au final le public l’adore. Ce morceau traverse plusieurs styles, un peu comme un voyage à travers mes influences

Tu es parti à La Réunion, Paris, Calme, Madame Royale, Rex, avec l’adaptation de « French Touch ». Est-ce qu’il y a une date qui est vraiment gravée dans ta mémoire ?


Hier. J’étais à Glastonbury, qui est un festival anglais légendaire. C’est un endroit où je ne m’imaginais pas jouer un jour, parce que parfois les artistes français sont un peu boudés en Angleterre, surtout dans l’électronique. Soit tu es très connu, soit tu ne joues pas.

Le fait d’être invité à Glastonbury, c’était hyper touchant. J’ai découvert cette manière qu’ont les Anglais de consommer la musique de manière très libre. Ils passent quatre ou cinq jours dans un lieu immense, 15 ou 20 fois plus grand qu’un festival classique, avec une centaine de scènes, et malgré ça, ils sont venus m’écouter.

Hier, il devait y avoir 5000 personnes. Des curieux, des gens qui connaissaient ma musique, d’autres juste là pour kiffer. Ça m’a fait chaud au cœur.

Je pense aussi au Zénith, qui est une salle que j’ai souvent fréquentée en tant que spectateur. Jamais je ne me serais imaginé y jouer. Ce sont des chocs émotionnels qui marquent une carrière.

> Pour voir Myd cet été <

Tu as justement annoncé un Zénith de Paris en février prochain. Comment appréhendes-tu cet événement et comment vas-tu te préparer ?

J’essaie de ne pas trop appréhender, sinon ça devient vite angoissant. J’essaie de voir le côté positif. Le show que l’on commence à jouer cet été se passe super bien. Il y a des nouveaux morceaux, une nouvelle manière de performer, avec de la vidéo.

Je suis quasiment seul sur scène avec une partie de mon studio. C’est très authentique et très naturaliste. Le Zénith, ce sera l’occasion de proposer une version plus longue et plus grande du show. C’est comme passer d’un court-métrage à un long-métrage.

Ce qui change aussi, c’est que le public vient spécifiquement pour me voir, contrairement à un festival où il faut convaincre. Là, ils ont acheté leur ticket. C’est une confiance qu’ils me donnent, alors je vais faire en sorte que ce soit la plus grosse fête que j’ai jamais organisée.

> Billetterie Shotgun |Billetterie Zenith de Paris <

MYD - ZENITH DE PARIS

Crédits : Alice Moitié

Est-ce qu’on doit t’appeler Monsieur Myd, vu que tu as été décoré de titre de Chevalier des Arts et des Lettres ? 

Exactement ! On devait déjà m’appeler Monsieur Myd, mais désormais c’est Chevalier Myd. Ou Sir, si on était en Angleterre. Mais Chevalier Myd, ça me va bien.

MYD la pépite française de chez Ed Banger - musique electro.

Est-ce que tu aurais trois artistes à me recommander en 2025 ? 

Grave ! Alors déjà, je vous recommande MIKE, un rappeur de New York que j’adore.

Ensuite, il y a Philou Corthon, un pianiste et compositeur français qui fait des trucs magnifiques. Et enfin, Oklou, qui fait une pop très singulière, très touchante.

Quel est ton plat préféré ?

Le riz. Je suis un énorme amateur de riz. D’ailleurs, si vous aimez vraiment le riz, je vous recommande le rice cooker Zojirushi. C’est un investissement, mais c’est le meilleur riz que vous mangerez de votre vie.

Riz nature parfait

Petite anecdote French Touch : c’est DJ Falcon qui m’a recommandé ce rice cooker. J’étais chez lui, je goûte son riz, et je lui dis : “c’est quoi ce truc de fou ?” Il m’a dit : “c’est Zojirushi.” J’ai cassé ma tirelire et je ne regrette pas.

Qu’est-ce qu’on peut te souhaiter pour la suite ? 

Que la vie continue comme elle est : belle, pleine de musique et heureuse.

Un grand merci à MYD pour cette interview au festival Solidays !
N’hésitez pas à écouter les premiers morceaux de son album « Mydnight » juste ici. Merci à Quentin et Myriam de l’équipe média de Solidays.

Pour voir MYD en tournée  | Toutes les informations sur MYD | Instagram | Album « Mydnight »

Crédits cover article : Alice Moitié

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