Le weekend dernier avait lieu le Climax Festival à Bordeaux, un évènement majeur de la région mais surtout un festival engagé envers la cause écologique. Hands Up était présent à la soirée du vendredi où plusieurs talents français était présent. Retour sur la soirée.
LE LIEU
Cette 3ème édition du Climax avait toujours lieu sur les hauteurs de Cénon au Parc Palmer. Un lieu privilégié et apprécié par les organisateurs et on comprends rapidement pourquoi à notre arrivée. L’endroit est vaste et surtout naturel. On y retrouve plusieurs espaces plats et certains espaces en contrée. Très pratique notamment pour disposer les différentes scènes mais nous reviendrons sur ce point.
A l’entrée, passage obligatoire pour les festivaliers au stand de la banque (ndlr. le festival s’étant équipé des bracelets cashless devant être rechargés, système très pratique et de plus en plus adopté en festival). Nous pensions avoir affaire à une queue interminable surtout qu’il n’y avait qu’un seul stand de ce genre mais finalement les bénévoles étaient plus que productifs. Autour de ce stand, tous les food-trucks étaient minutieusement disposés et tous autant que les autres étaient noirs de monde.
Un effort de décoration était également à mettre à l’oeuvre des organisateurs, on retrouvait plusieurs lampes très esthétiques dans les arbres et surtout une très belle structure en bois qui composait le mot « CLIMAX » où de nombreux festivaliers venaient se prendre en photo.
Un autre point important en festival pour la majorité des festivaliers n’est autre que le bar pour se désaltérer. Encore une fois, la queue était plus que raisonnable et cela pouvait s’expliquer par le nombre de files mises en places, il y avait clairement le choix et beaucoup de monde ont pu profiter (avec modération on ne cessera de le répéter) de la bière locale nommée « La Lune « .
Dernier point qui fait toujours débat, les toilettes. On peut regretter encore une fois les queues interminables mais bon c’est un problème persistant en festival.
LES SCENES
Attardons nous aux différentes scènes désormais. Le festival était coupé en plusieurs parties, le parc et le club aux Rocher de Palmer. Nous parlerons uniquement de la partie parc car nous ne nous sommes pas rendus au club mais à écouter les festivaliers, elle était très bien organisée également, c’est tout ce qu’on pourra dire.
Concernant la partie parc, elle était comme nous le disions précédemment très vaste et on y trouvait 3 scènes. La plus petite fut la scène Nova, nous l’avons surtout aperçu de loin puisque nous nous sommes de suite attardés à la Scène Palmer pour le concert de Franz Ferdinand.
La Scène Palmer était donc la plus grande scène du festival, cette dernière était assez large mais surtout profonde, ce qui donnait pas mal d’espace aux artistes pour s’y produire. Les lumières étaient bien gérées mais on aura surtout appréciés les effets pyrotechniques et les nombreux jets de fumées lors du show de Kungs.
L’autre scène était celle du théâtre où se produisit notamment Jacques ou Polo & Pan. L’avantage de celle-ci était sa disposition, les organisateurs avaient en effet décidé de la mettre en bas d’une butte qui avait un ravalement assez particulier, fait de plusieurs étages tout naturellement, permettant aux festivaliers de pouvoir s’asseoir à plusieurs endroits, la nature est bien faite comme on dit. Une scène très simple avec quelques éclairages tout de même mais qui pouvait accueillir un grand nombre de personnes, un avantage précieux.
L’AMBIANCE
Autre point important, l’ambiance de ce festival. Lors de cette soirée du vendredi, nous avons remarqué avant toute chose la présence d’un certain nombre d’enfants, le Climax se veut familial et cela faisait plaisir à voir, surtout lorsque nous avons aperçu un groupe d’enfants entrain de danser comme des fous au concert de Kungs. La moyenne d’âge était également un peu plus élevée, notamment sur le concert de Franz Ferdinand et de ce fait, on tomba lors de Kungs sur un public pour la plupart en totale découverte.
Malgré cela, l’ambiance fut très chaleureuse, aucun débordement ou même pogo n’eut lieu. On sentit une grande cohésion entre les festivaliers lors du show de Jacques et l’atmosphère était vraiment à la fête, la majorité des festivaliers adhérant au délire si spécial de l’artiste.
LES ARTISTES
- JACQUES
Tandis que le concert de Franz Ferdinand touchait à sa fin, Jacques, lui, faisait ses dernières préparations. Il n’hésita pas d’ailleurs à jouer certains morceaux du groupe écossais en même temps qu’eux, la proximité des scènes permettant cela. Dès la fin du concert sur la scène Palmer, Jacques pu démarrer son show. Il commença alors comme à son habitude par des bass avant de rajouter et d’enlever progressivement des bruits tout aussi farfelus que les autres (casseroles, raquette de badminton,…). Un show qui emporta la grande majorité des personnes présentes. Positif pour un artiste qui va bientôt devoir « apprendre à faire de vrais concerts ».
Je vais bientôt devoir apprendre à faire de vrais concerts
- KUNGS
Dès la fin du show de Jacques, Kungs envoya son intro et mit rapidement tout le monde d’accord en balançant plusieurs tracks d’Alok ou Sevenn. Les jets de fumées et les effets pyrotechniques firent leurs apparitions pour le plus grand bonheur du public. Le français livra un set très éclectique d’1h30. On y trouvait de tout, ainsi on pu entendre raisonner à Palmer « Cutting Shapes » de Don Diablo, « Prophecy » de Tchami et Malaa ou encore « la puissance????» de MHD, musique indémodable du set de Kungs depuis les Solidays. Valentin de son vrai prénom put également présenter pour ceux qui ne le connaissait pas son dernier single « More Mess » avec Olly Murs. Un single qui reçu un avis favorable du public qui répondit en sautant sans cesse. Très bonne copie rendu par notre frenchy.