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A l’occasion de la sortie de notre site, on vous partage le tout premier article que nous avions publié le 8 septembre 2016, jour du lancement de Hands Up. Il revient sur la septième édition de l’Inox Park devenu désormais l’Elektric Park Festival.

En septembre dernier se tenait la septième édition de l’Inox Park, le festival électro parisien. Au programme, plusieurs styles musicaux répartis sur cinq scènes avec notamment des artistes comme Don Diablo, Tujamo, Must Die ou encore Snails. Hands Up s’y est rendu pour la première fois et vous fait le « recap » de cette journée.

Cinq ! Voila cinq petits jours que l’Inox Park 2016 est terminé et nous en sommes désormais aux conclusions. Après 13h de musique non stop, nous sommes encore à la recherche de nos pieds et jambes. Mais heureusement, nos têtes et mains étaient intactes et nous ont permis d’écrire ce « recap » et de réaliser et monter nos videos récapitulatives de l’évènement.

LE LIEU

Mais dans cet article, on ne parle pas des vidéos mais bien de l’évènement. Et pour commencer, on s’intéresse au lieu de l’évènement, l’ile des impressionnistes. Que serait l’Inox sans ce lieu magique. Après une heure de route et quelques minutes en plus pour se garer, nous sommes enfin arrivés au pont qui nous menait à l’entrée du festival. Après la fouille, nous avons donc découvert un gigantesque parc. En effet, ce dernier regorge d’espaces où s’assoir et d’arbres pour s’ombrager un peu (primordial en ce jour, le thermomètre affichant 28°C). En parlant de chaleur, le festival avait également prévu le coup comme le montre les différents points d’eau qui était à la disposition des festivaliers. Rien à redire sur ce lieu qui colle si bien au festival.

PROGRAMMATION

Parlons désormais du coeur d’un festival, sa programmation (line-up). Et celle de l’Inox se défend plutôt bien cette année. Répartis sur cinq scènes, pas mal de noms se sont succédés samedi dernier. Démarrons par la Yellow sur laquelle on retrouvait Don Diablo et Tujamo notamment pour leur premier passage à l’Inox (premier passage en France pour le second) mais aussi les français Joachim Garraud et Lumberjack. C’est sans doute peu par rapport aux éditions précédentes où l’on pouvait assister aux shows de Steve Angello, Hardwell mais aussi Alesso. Sur les autres scènes, la line-up était peut être légèrement moins décevantes ; la Blue accueillant Must Die, Bear Gryllz, Snails tandis que la Green s’offrait Dax J et que la Red recevait la venue de Mandragora ou Major 7 (que l’on a pu filmer de près dans notre aftermovie). Ne nous attardons pas trop sur la black (celle des artistes Fun Radio) qui mis à part Adrien Toma était quelque peu faiblard.

ORGANISATION

Cette année encore, les festivaliers avaient à leurs dispositions cinq scènes différenciées par des couleurs (yellow pour l’edm, blue pour la dubstep, drum&bass,…). Les scènes nous semblaient à première vue très rapprochées mais finalement il n’y avait aucun problème lors des concerts. On pouvait sans aucun soucis entendre l’artiste en face de soi (malgré parfois quelques rythmes d’un autre artiste mais en aucun cas gênant). Sur ce point là, l’Inox marque des points et semble avoir trouvé le bon système. Poursuivons avec les stands nourritures (car oui, un festival de 11h à 23h30 ça creuse). Il y en avait deux pour cette édition et fort est de constater que l’Inox s’en sort bien sur ce coup une fois de plus. Ces stands qui mettait à la vente des hot-dogs, des burgers ou encore des sandwichs normaux n’étaient pas noirs de monde (comme on pouvait s’y attendre). Malgré tout, il fallait bien choisir son heure pour manger et s’y prendre à l’avance si l’on ne voulait pas attendre une demi heure (oui, vous avez bien lu, parfois trente minutes d’attente pour un burger). On peut en tout cas féliciter le festival sur ce point là. Pour le reste de l’organisation, l’espace VIP était extrêmement bien placé au devant de la Yellow Stage tout comme l’espace presse. Mais le vrai point noir de ce festival reste le revêtement du sol. Dès 11h30, sous l’impact des festivaliers, le sol se transformait déjà en poussière. L’Inox a voulu amoindrir cela en mettant en vente des masques de protection à cinquante centimes mais tout de même. On est bien évidemment conscient que l’Inox ne peut pas changer le sol et que c’est un risque à prendre quand on organise un festival dans un parc naturel.

AMBIANCE

Pour cette édition, l’Inox attendait au moins 20 000 festivaliers. C’est bien plus que les éditions précédentes mais cela ne posait aucun problème à la vue de l’espace que propose l’ile des impressionnistes. Par contre, et ce n’était pas une impression, le monde se ressentait sur certaines scènes (notamment la Yellow) où il fallait vraiment jouer des coudes et des « pardon » à répétition pour se frayer un chemin. Il est donc clair que sur certains concerts, on était quelque peu serré mais cela ne nous a pas forcément déplu. Ce qui nous a déplu, c’est véritablement la hausse constante du nombre de festivaliers venant à l’Inox pour boire en masse. Cette année encore, les équipes de secours ont eu fort à faire et ont été à la hauteur des évènements. Chaleur et alcool n’était clairement pas le bon mélange samedi dernier et nous faisions souvent face à des gens mal en point. Mais cela a aussi eu un impact sur l’ambiance du festival car lorsque l’on est ivre , on peut devenir violent. Et cela s’est ressenti dans les nombreux « pogo » en cercle sur la yellow qui se terminait parfois par des échauffourées. Comme le disent nos confrères de Guettapen, il n’y a pas forcément besoin d’alcool pour apprécier un festival et nous sommes entièrement en phase sur ce point.

VISUEL

Nous avons déjà parlé précédemment du lieu du festival que l’on trouve tout simplement magnifique et magique. Attardons nous maintenant sur le visuel des cinq scènes. Nous ne pouvons pas comparer par rapport aux autres éditions mais ce que nous en avons retenu c’est que si un individu n’est pas prévenu que les scènes ont des couleurs respectives, jamais il ne le remarquera. En effet, les scènes ne sont absolument pas colorées, par exemple, il n’y avait aucune mais vraiment aucune trace de bleu sur la blue. Malgré un très bel effort sur la red qui donnait une ambiance féérique, les autres scènes étaient plutôt fades. Surtout la Yellow qui semblait combler cela par l’usage de flammes, de confettis et de banderoles colorées. Revêtus d’un simple filet gris cachant les échafaudages, plusieurs festivaliers regrettaient la scène « Chateau de Versailles » de l’an dernier. Désormais, il ne nous reste plus qu’à attendre l’année prochaine pour voir si nos souhaits seront exaucés…

LE COUP DE COEUR DE HANDS UP <3

DON DIABLO

Après l’Ibiza Experience à Bercy en avril et l’Amnesia (Cap d’Agde) en août, le DJ néerlandais Don Diablo était de retour en France. Un artiste que nous apprécions tout particulièrement. Sur sa lancée de Tomorrowland, Mysteryland ou encore CreamFields, il jouait cette fois-ci un set d’une heure et demi (20h45-22h15). Malgré quelques problèmes de transitions liés à un défaut de son casque, il a dévoilé à quelques musiques près le même set qu’au festival belge et a enflammé la Yellow Stage. Il s’est même permis un petit moment émotion à la fin en portant fièrement le drapeau tricolore sur une musique douce (faisant sans doute référence aux nombreux attentats).

On regrettera tout de même l’absence du nouveau titre de Madison Mars « Future Is Now » ou encore celle du nouveau single de Sagan « Tell Me Why » dont on vous reparlera dès sa sortie.

Nous tenions encore à remercier les équipes de l’Inox Park qui nous ont permis de vivre un super festival à leurs côtés et nous attendons désormais avec impatience la 8ème édition en septembre 2017.

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