Le 24 septembre dernier avait lieu le festival DreamNation. Hands Up était présent et vous livre son compte rendu.
Le lieu
Le DREAM NATION FESTIVAL s’est déroulé au nord de Paris, dans le 93, aux Docks de Paris. Un lieu moderne extérieurement et dans lequel on retrouve des hangars et des studios à perte de vue. Le festival s’est déroulé dans quatre de ces hangars représentant quatre types de musiques différentes. Un peu plus au fond du festival, quelques stands pour se ravitailler (en nourritures ou boissons) avec des tables de pique-nique à disposition des festivaliers. A noter également un stand où l’on pouvait acheter des bangs (très marquant sur le coup !) et une attraction à sensation.
La programmation :
Quatre stages : la « BASS MUSIC STAGE», la « TECHNO STAGE », la « TRANCE STAGE », et la « HARD STAGE ». Sur la première stage, nous avons pu retrouver de très gros artistes comme Pendulum, Sub Focus, Flux Pavilion, SKisM, Downlink ou encore Mectoob, plus connu au sein du Studio Bagel. Sur la Trance il y avait Neelix, sur la Hard Angerfist, Noize Suppressor mais aussi Dr. Peacock ! Bref, toutes les scènes étaient bien fournies.
L’ambiance :
Au début c’était assez vide et calme, quelques festivaliers commençaient à taper du pied sur les différentes scènes. Puis aux alentours de minuit, le monde est arrivé jusqu’à dépasser les 12.000 festivaliers ! Tous les hangars étaient complets, en plus du monde à l’extérieur. C’était « blindé » mais on pouvait parfaitement circuler sans se bousculer pour changer de scène. Ensuite, qui dit musique trance ou hard, dit « teuffeur », et qui dit « teuffeur » dit drogue. Un peu cliché, mais c’était le cas. On a pu voir de tout, pas dans l’excès mais certains étaient tout de même très touchés ! Mais cela ne nous a absolument pas gênés, au contraire les gens étaient tous sociables, pas de bagarres en vue, quelques « pogos » sympathiques, juste beaucoup de déchet à la fin du festival.
L’organisation :
Pour ce qui est de l’organisation, c’est sans doute le point noir de ce festival. Nous n’avions pas reçu nos accréditations presse et nous avons donc dû rentrer sans place. Donc première grille, on se fait « fouiller », nous mettons des guillemets simplement car les vigiles n’avaient pas de lampes torches donc impossible pour eux de voir ce qu’il y avait dans nos sac et il n’y avait aucune palpation.
Ensuite on s’est rendu à l’espace Presse-VIP, rapidement à gauche après l’entrée. Nous y allons, nous indiquons que nous sommes sur la liste et ensuite après vérification nos noms sont rayés et on nous donne un bracelet presse. Rien d’anormal ? Nous pouvions nous faire passer pour n’importe qui inscrit sur cette liste, aucune vérification d’identité. On rentre ensuite dans le festival, on découvre un peu le lieu et on se rend vite compte qu’il n’y a aucune indication à propos des différents stages. Il fallait se fier aux musiques. Mis à part ces quelques points noirs, beaucoup de sécurité dans le festival, des secours, du personnels aux différents bars à votre écoute et souriant. Il y avait même des vestiaires et une consigne pour laisser les sacs (interdit de rentrer avec un sac à dos, il fallait donc prévoir une sacoche ou une banane).
Visuel :
Extérieurement, rien d’exceptionnel avec ces hangars. Ce qui était intéressant c’était donc l’intérieur avec les scènes ! Toutes très bien décorées avec des effets lumineux vraiment stylés, un peu futuriste, des lasers qui parcouraient le public à quelques moments. La « sono » était bien disposée et l’on pouvait du coup admirer les scènes sous tous les angles.
LE COUP DE COEUR DE HANDS UP !
Sur la trance, nous avons beaucoup apprécié Neelix qui a envoyé un set de malade. Nous qui ne sommes pas des véritables adeptes de la trance, pour le coup nous avons vraiment aimé pendant 1h30 ! Sur la bass stage, nous avons adoré Pendulum, Flux Pavillon et Sub Focus que nous suivons depuis un moment, ils nous ont clairement fait frissonner ! Mais c’est surtout Downlink qui à tout éclaté ! Son set était vraiment dingue, la foule était en délire. Même sur scène, les photographes et artistes présent étaient à fond, c’est dire…
Article : Vincent Beaurain
Nous tenions à remercier les organisateurs et la partie communication du festival qui nous ont permis d’être présent. Bravo à eux et à l’année prochaine !