Lollapalooza Paris a une fois de plus marqué les esprits avec son édition 2023 ! Le festival a cette année encore réuni un panel d’artistes impressionnants, et des shows inoubliables. Retour sur ce weekend de folie !
📸 Nicko_Guihal
Encore une programmation très variée !
Le vendredi, les festivités ont commencé en force sur la Perry’s Stage avec le frenchy KOOS, qui a lancé les hostilités comme il se doit. Il a été suivi par IMANU, rejoint sur scène par Asdek et Nitepunk pour un gros B2B2. Le duo Gentlemens Club est arrivé pour clore cette fin d’après midi, et laisser la place au duo Français Dirtyphonics qui a littéralement retourné la scène. Vous pouvez retrouver notre interview des Dirtyphonics en cliquant ici !
Le mystérieux Deathpact a pris le relais pour nous faire découvrir son univers qui mérite d’être écouté, notamment sa collab avec Rezz. Cette reine du mid-tempo a d’ailleurs fait son entrée sur scène juste après, et a délivré l’un des meilleurs sets du week-end. Elle a apporté une dose de bass music sombre et hypnotique, comme on les aime. C’était une expérience unique et nous avons déjà hâte de la revoir en live !
Des artistes de tout horizons
Le samedi on a commencé très fort avec Nitepunk, qui était déjà venu à Paris quelques mois auparavant. Il a été suivi d’un B2B qui mérite d’être vu : William Black & Blanke presents WILLIAM BLANKE avec un set très mélodique. DJ Disesel (alias Shaquille O’Neal) a surpris pas mal de personnes avec sa sélection de gros drops dubstep. Il a réussi à remplir la scène électro de monde, elle qui avait une affluence limitée tout le long du week-end.
Peekaboo nous a ensuite délivré un set bien deep bass music qui nous a régalé, avant de perdre notre souffle sur la drum’n’bass de la française Clozee. Et enfin, pour clore cette journée, le grand SVDDEN DEATH qui, sans surprise, a détruit la scène jusqu’à la derniere seconde. Toute la foule était déjantée, ce qui montre encore une fois la passion pour la bass music en France.
Lollapalooza Paris, c’est 3 jours bien chargés
Ainsi arrive le dernier jour, dimanche. Une journée plus calme que les autres jours, à l’exception d’un certain artiste dont nous parlerons plus tard. La journée commence avec le français KL!P qui est en pleine montée. Comme d’habitude, il a délivré un set très varié qui a su régaler les premiers arrivants. Le producteur s’est même faufiler dans le public pour réaliser un pogo ! Il a été suivi par Bleu Clair avec sa tech-house qui correspondait très bien au moment de la journée. On était ravi de le voir sur scène, lui qui se fait encore rare en France.
Monsieur Mosimann est ensuite arrivé et nous a servi un set live très pointu, avec un parfait mélange entre musique mainstream et sons plus affinés. Tony Romera a pris la main ensuite avec un set très tech house rempli de ses ID’s.
« Epilogue » de Tony Romera, c’est juste ici !
Enfin arrive sûrement le moment le plus attendu du festival. Un set de 18h20 à 19h20 maitrisé par une main de maître par le grand KNOCK2 ! Pour sa première fois en France, c’était un succès incontestable. Tout le public était au rendez-vous pour passer un moment historique. Il y a avait un bon nombre de connaisseurs et c’était assez surprenant de voir l’ampleur qu’a pris cet artiste, qui n’est d’ailleurs pas prêt de s’arrêter.
Après de nombreux de pogos et un essoufflement général, le mythique San Holo a pris place avec sa guitare pour apaiser la foule. Encore une fois, c’était une expérience unique et une good vibe générale se dégageait pendant toute l’heure de son set. Et pour clore cette édition du Lollapalooza Paris 2023 sur la Perry’s Stage, le duo Slander est venu nous détruire le crâne avec 99% de heavy dubstep et un mur de la mort final pour être sûr de bien nous achever.
Bien que notre ligne éditoriale soit axée sur la musique électronique, nous sommes allez nous régaler devant la performance de Kendrick Lamar, en closing du festival. Sa prestation était à l’image de son talent, spectaculaire.
Le succès de cette édition ne fait que confirmer le poids de Lollapalooza Paris dans le paysage festivalier français. On ne peut que saluer l’effort de l’organisation qui a su proposer une programmation variée, touchant à plusieurs genres musicaux. Nous avons déjà hâte de voir ce que nous réserve le Lollapalooza Paris 2024, qui sera d’après les organisateurs « spéciale » (à cause des Jeux Olympiques de Paris) !
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