Nous étions présents lors de cette 20ème édition, placée sous le signe du succès cette année ! L’association Solidarité Sida a voulu rattraper la mauvaise année précédente et le public a été totalement conquit par la programmation notamment électronique. Dj Snake, Mome, Chinese Man, Saint Lanvain ou encore David Guetta. Cette année encore le mois de juin s’est donc terminé en beauté par le festival Solidays les 22, 23 et 24 juin à l’Hipprodome de Longchamps. Si vous n’y étiez pas on vous fait un récap .

C’est une année record : 212 000 festivaliers venus partager les valeurs de l’association et la musique pour cette 20ème édition ! Dans un contexte de plus en plus concurrentiel, le festival a su séduire et fédérer pour battre son record historique. Pour Luc Barruet, son fondateur, c’est une belle chose pour les festivaliers, les bénévoles, la réputation du festival mais surtout pour l’aide que l’association va pouvoir fournir aux quatre coins du globe grâce à l’argent récolté.

Au niveau de l’organisation du festival, très peu de changements et toujours les mêmes points forts avec la très célèbre Color Party, le saut à l’élastique, la Silent Disco, l’Espace Kids, le Village Solidarité, le Social Club, l’expo Sex In the City et la fameuse Guinguette. Des petites nouveauté ont néanmoins fait leur apparition comme un manège à sensation ouvert toute la journée et la nuit, la BoomBox animée par des Dj pendant tout le festival avec une jauge de 1000 personnes mais également l’engagement fort de personnalités influentes telles que la Youtubeuse Natoo. Le festival a mis les bouchées doubles pour faire plaisir à ses festivaliers mais surtout pour les fidéliser ! Venons-en à la musique électronique et aux performances des artistes de la scène pendant le festival.

VENDREDI

Le vendredi, Mome a entamé la soirée en enflammant le public déjà totalement conquis par ses tubes dont « Aloha ». Bien qu’en même temps que la chanteuse Jain, le Dj a su maintenir une bonne cadence, une intimité et un dialogue avec son public. Une très belle presta !

Vient ensuite le tour du grand patron de la scène électronique française et mondiale : DJ Snake. Le producteur aux multiples tubes et succès que l’on ne présente plus était déjà en terrain conquis. Une masse a littéralement rempli la scène Paris (la plus grande du festival). Malgré un début de set passé dans le noir à cause d’un soucis technique, il ne s’est pas laissé démonté et était plus bouillant que jamais de revenir à Paris, « sa ville ». Le problème réglé, la puissance de son set liée à ses visuels colorés complètement retravaillés ont électrisé la foule qui était hors d’elle. Dj Snake a encore bien frappé et séduit son public toujours friand des pogos et des moments de complicité que met en place l’artiste avec eux. Un show réussi à 100 % par le serpent. Quelques surprises pour cette date parisienne, le français a fait appel à celui qui l’a poussé à devenir DJ : Monsieur Cut Killer pour le fameux « Get Low ». Puis, Aazar et Bellecour ont également fait leur très courte apparition.

Photo : Gaspard Wenner

Photo : Gaspard Wenner

Photo : Gaspard Wenner

Photo : Gaspard Wenner

SAMEDI

Le samedi, ce sont les Chinese Man et le britannique Mura Masa qui ont retenu notre attention. Les Chinese Man ont créé une atmosphère dont eux-seuls ont le secret et le public était en liesse ! Mura Masa, plus sobre dans sa mise en scène était en live et accompagnée de sa chanteuse mais également danseuse hors pair Bonzai. Les mélanges des genres (planant, hip-hop, électro) et ses tubes dont « LoveSick« ,  « Firefly » et « Messy Love » ont complètement séduits le public totalement fan du musicien. Même si quelques moments un peu plus mous apparaissent.

Le français Saint Lanvain, lui est venu enflammé la Boom Box totalement en bois. Le meilleur ami de The Avener avec qui il partage très souvent les platines était surexcité par cette date parisienne, lui qui est un habitué des dancefloor Brésilien. A la fois influencé par la  house, le funk, le blues et l’électro, il a sorti sa première production « If Jesus Loves Me » qui en est un bel adage. Le public présent était séduit par son énergie débordante, son interaction avec eux et la passion dont il émanait.

Celui que tout le monde attendait en cette fin de soirée complète pour le festival, c’est David Guetta. L’un des premiers représentant de la French Touch dans le monde entier s’est pourtant bien fait attendre avec 45 minutes de retard suite à un problème technique. Le public a tout de même su garder l’esprit positif lié au Solidays. Il arrive sur scène, et débute son show explosif en montrant tout son potentiel de pyrotechnie. Un set un peu « facile » de la part du DJ qui a néanmoins su fédérer la foule avec ses nombreux tubes « Like I Do » en featuring avec Martin Garrix et Brooks ou encore à travers un vibrant hommage à Avicii.

Photo : Gaspard Wenner

Photo : Gaspard Wenner

Cette édition se termine donc sur une note plus que positive avec un record de fréquentation à l’heure où les festivals se battent pour leur programmation et jouent sur les exclusivités. Cette année encore, Solidays a su fédérer le public en mettant en avant des artistes français de qualité et qui parlent à sa cible. Solidays vous invite donc l’année prochaine pour venir célébrer les valeurs qui la caractérise mais surtout la musique avec une programmation de qualité et travaillée. Et pourquoi pas, battre à nouveau ce record !

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