Airmow présente “Fragments” : quand le son se brise pour mieux éclater

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Depuis plusieurs années, Airmow s’impose comme l’un des artistes les plus singuliers de la scène électronique française. Entre influences mode, cinéma contemporain et univers industriels, il crée une musique ultra-sensorielle où chaque texture, chaque souffle, chaque fréquence semble découpée au scalpel.

Soutenu par France Inter, CANAL+ ou Dure Vie, le producteur a déjà montré l’étendue de son univers à travers des projets comme « Dystopie«  ou le remarquable EP « Broken Memories », qui explorait déjà les fissures de la mémoire et de l’identité.

Avec « Fragments« , Airmow se rapproche davantage encore d’une approche quasi scientifique de la composition : ici, le son est étiré, fragilisé, fissuré, jusqu’à ce que tout casse dans un geste libérateur.

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Dans ce nouveau morceau, Airmow imagine la musique comme un matériau fragile, du verre, du cristal, une plaque prête à rompre.

La montée, d’abord contenue, repose sur des textures en tension, presque palpables. Puis tout se disloque au travers des éclats rythmiques, des fragments de synthés, des impacts soudains, créant une electronica moderne, énergique et imprévisible.

Le morceau joue constamment entre contrôle et chaos, entre protocole et accident. Comme si Airmow force la matière sonore à se déformer avant de la laisser exploser dans un mouvement organique. C’est sec, c’est précis, c’est physique et profondément émotionnel.

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Dans « Fragments », on reconnaît l’Airmow que les amateurs attendaient : celui qui transforme le son en matière visuelle, en sculptures mouvantes, influencées aussi bien par l’art contemporain que par l’esthétique de marques comme YSL, Prada ou Mugler, avec qui il a déjà collaboré.