A l’occasion de la sortie de son EP “Daybreak”, nous avons eu la chance de poser quelques questions à Kartell, pour cette interview. Au programme : Daft Punk, Covid, et Roche Musique !

Salut Kartell ! Comment vas-tu avec la période actuelle ?


Je vais bien, ça fait du bien de sortir à nouveau de la musique. Je suis beaucoup au studio en ce moment, je me suis fait une pause de 2 semaines après la sortie de l’EP et je m’y remets tout doucement.

Tu as sorti ton EP « Daybreak » il y a peu. Quelles ont été tes inspirations, et qu’est-ce qu’il symbolise pour toi ?


J’ai un peu fait un reboot du projet, en cherchant à redéfinir ma musique avec des inspirations qui m’ont toujours parlé. Je suis de nature assez curieuse et j’ai tendance à essayer pleins de choses différentes musicalement, il fallait prendre le temps de se poser pour canaliser tout ça, chose que j’ai réussi à faire je crois.

“Daybreak” symbolise du coup une passerelle vers un projet plus personnel et fidèle à mes véritables envies : la soul, tout ce qui groove et qui se joue dans les nuances et les lumières chaudes.

Pourquoi le nom Kartell ?


Je suis tombé sur une photo d’un cartel de drogue mexicain il y a une dizaine d’années et je me suis dit que ce serait cool d’avoir un nom qui sonne ‘dur’ pour une musique qui ne l’est pas du tout.

Comment a évolué ta vie depuis la création de ton projet Kartell ?


Je suis à plein temps sur ma musique et le projet Kartell depuis 2014, je ne vois pas les années passer. Le taff avec mon label Roche Musique est un vrai truc d’amitié assez rare, j’ai la chance de ne pas avoir l’impression de travailler.

Quel est le morceau dont tu es le plus fier dans l’EP, et quel sens a-t-il pour toi ?


Je crois que c’est “Silver Screen”, j’ai écrit une première version en 2019 et je l’ai retaffée par la suite avec un musicien de grand talent, Maxime Tribèche. Avec Maxime, on a fait de vraies prises live, c’était un bonheur de voir le morceau prendre vraiment vie et rentrer dans une autre dimension.

C’est un morceau qui fait un peu le pont entre tout ce que j’aime, la soul, le côté un peu solaire et soft rock, mélangé avec des influences weird de music library italienne des années 70, ça a donné quelque chose dont je suis fier. C’était un peu un morceau d’intro où je me fais plaisir. Au final c’est celui qui marche le mieux sur les plateformes pour l’instant, comme quoi, il faut s’écouter.

Est-ce que le covid t’as impacté ? As-tu été productif ou as-tu fait face au syndrome de la plage blanche suite aux confinements ?


J’ai vraiment fait une grosse pause sans ouvrir mon ordinateur pendant le premier confinement. J’avais mon fils de 6 mois à la maison, j’ai profité de lui. Et à partir de la rentrée ça a repris son cours, à peu près normalement en termes de création. C’est un truc que je faisais souvent avant et qui m’arrive encore. Faire une pause de plusieurs semaines sans toucher à la prod, je reviens toujours avec des idées plus intéressantes ensuite. Il faut ‘vivre’ pour avoir des idées.

Est-ce que la scène te manque ?


Ça commence à me manquer oui, d’autant plus avec les beaux jours qui arrivent !

Le retour chez Roche Musique, c’est important pour toi ?


Toujours, c’est une équipe très forte et soudée, et c’est une vraie famille pour moi.

Que penses-tu de la scène électronique française ?


Pour être honnête j’écoute un peu moins de musique électronique qu’avant, et quand je le fais je vais plutôt avoir tendance à chercher des artistes qui font des cross-overs, notamment vers la pop et la soul, comme Paradis a pu le faire quand ils étaient actifs. Je recherche vraiment un côté ‘écriture’ dans la musique maintenant. Ceci étant, je suis toujours un grand fan de house samplée et je vois beaucoup de bonnes choses arriver en ce moment là-dessus.

Question liée à l’actualité : As-tu été influencé par les Daft Punk ? Comment as-tu réagi à l’officialisation de leur séparation ?


Oui évidemment, la scène de house samplée dont je viens était super marquée par leur héritage et le côté radical de leur musique sur les premiers albums. Franchement j’étais triste à l’annonce de leur séparation, mais j’ai trouvé ça très beau en même temps. La manière dont ils l’ont annoncé montre le summum de storytelling de ce projet. Malgré tout je pense qu’ils vont continuer à produire chacun de leur côté, pour d’autres projets, ou sous leurs propres noms, ce serait cool.

Retrouvez notre dossier complet sur les Daft Punk en cliquant ici !

daft punk photo

Quel est le meilleur souvenir de ta carrière ?


Ma première tournée US pour la sortie de mon EP “Sapphire” en 2015, quand j’y repense c’était un tunnel d’adrénaline et de kiff.

La collaboration dont tu rêves ?


J’aimerais beaucoup travailler avec Ty Dolla, Anderson Paak ou Air, pour être super éclectique.

As-tu déjà d’autres projets en cours pour 2021 ou est-ce que tu te laisses du temps ?


Je prépare la suite, j’ai pas mal de choses de côté déjà, hâte de voir où tout ça ira !

Retrouvez Kartell sur Spotify !

L’équipe Hands Up remercie Kartell d’avoir pris le temps de répondre à nos questions ! On a hâte de voir la suite de son projet. En attendant, on sait que ses productions vont nous accompagner tout l’été !

 

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