MARTEN HØRGER : "J'adore la France, je n'y ai jamais joué auparavant !"

Marten Hørger arrive en France ! A l’occasion de sa venue pour la soirée Composite, nous avons eu la chance de lui poser quelques questions pour une interview exceptionnelle. Ne perdez pas une minute de plus…

Salut Marten, comment vas-tu ? Peux-tu te présenter rapidement ?

Hey ! Je vais super bien, merci. Je m’appelle Marten Hørger, et je suis un artiste de House Music d’Allemagne.

Tu viens de reprendre ta tournée, le 11 septembre : qu’est-ce que ça fait de revenir sur scène ?

C’est vraiment libérateur et motivant. C’est génial de pouvoir enfin jouer toute la musique sur laquelle j’ai travaillé pendant la pandémie.

Heureux de revenir en France très bientôt ? Tu ne fais que deux dates ici. Pourquoi Paris ? Pourquoi la Composite ?

J’ADORE LA FRANCE ! Et croyez-le ou non, je n’y ai jamais joué auparavant. Il ne me restait qu’un week-end dans mon calendrier sur cette tournée… Et d’après ce que j’ai entendu, Paris et Toulouse sont les meilleurs endroits pour jouer dans votre pays.

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Tu as commencé ta carrière à 15 ans. Comment c’est possible ? Comment as-tu commencé ?

Mon amour pour la musique électronique a commencé assez tôt. À 15 ans, j’avais déjà une tonne de disques. Dans ma ville, nous avions une salle Techno légendaire appelée « Douala« . J’y suis devenu résident à l’âge de 15 ans. Je n’avais pas le droit d’y être légalement… alors ils m’ont fait entrer clandestinement pour être DJ. Et ils m’ont fait sortir clandestinement après le set. Hahahaha. J’ai été DJ pendant de nombreuses années avant de me lancer dans la production.

Quelles étaient tes influences avant ? Et quelles sont elles maintenant ?

J’ai toujours aimé les rythmes brisés, la house et la techno classique, et tout ce qui est « sale », granuleux et lourd. La plupart de mes premiers disques sont plus axés sur le son, les vibrations et le rythme que sur les harmonies complexes. Et ce principe en particulier m’influence encore aujourd’hui.

Quels sont les artistes avec qui tu aimerais travailler sur un son ?

Armand Van Helden, Tchami ou encore les Daft Punk.

Aujourd’hui tu es à près de 600 000 auditeurs par mois sur Spotify. Comment es-tu arrivé à ce résultat ?

Je fais de la musique de club, et non de la musique « de streaming », donc je suis vraiment heureux que tant de gens écoutent ma musique à la maison. Pendant la pandémie, j’ai commencé à sortir un banger par mois pendant presque deux ans d’affilée. À partir de là, ça a commencé à se développer.

Comment as-tu créé ton style ? Comment pourrais-tu le décrire ?

Je fusionne la Dance music classique avec les techniques de production modernes. J’ai donc constamment un pied dans le passé et l’autre dans le futur. Je combine les choses qui ont fait leurs preuves avec celles qui sonnent comme l’avenir.

« Take a step back » a lancé le label de Dr. Fresch : House Call Records. C’est un vrai classique de la Bass house ! Combien de temps t’a-t-il fallu pour le produire ?

J’ai fait un morceau qui était très similaire à mon titre « Another Dimension »… trop proche, en fait. Alors je l’ai envoyé à Dr Fresch. Il l’a essentiellement remixée. Puis je l’ai retravaillé et voilà !

DR. FRESCH · Dr. Fresch & Marten Hørger – Take A Step Back

Quels sont tes plans pour cette année ?

Après la France, je retourne aux Etats-Unis pour 10 autres shows… puis à nouveau en Europe pour 2 semaines (et Noël)… et retour aux Etats-Unis pour Nouvel an. Après cela, je prends du temps pour produire de la musique avant de partir en tournée avec une certaine légende de la house française aux États-Unis (nous l’annoncerons très bientôt).

Des releases de prévues ?

En ce moment même, je suis en studio pour préparer la prochaine vague de musique. Je ne peux pas en parler maintenant, mais je vous promets que vous allez l’adorer. La plupart d’entre elles sont déjà dans mes sets pour Paris et Toulouse 🙂

Merci à Marten d’avoir répondu à nos questions, ainsi que toute l’équipe de Ohlala productions pour la mise en relation.

Rendez-vous le 19 novembre pour la Composite ! Vous n’avez toujours pas vos billets ? Cliquez ici.

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