Solidays 2024 vient de toucher à sa fin, et on est en pleins Soliblues. Retour sur cette 26e édition haute en couleur, qui a réuni plus de 260 000 festivaliers sur 3 jours !
Solidays, festival engagé depuis 1999
En 1999, Luc Barruet et Éric Elzière, avec leur association Solidarité SIDA, organisent la première édition de Solidays. L’engouement prend, puisque 52 000 festivaliers s’y sont donné rendez-vous. Plus de 20 ans après, Solidays s’est affirmé comme l’un des plus gros festivals français, proposant un line-up éclectique et au goût de tous. Électro, rap, pop, scène internationale et jeunes talents, la programmation est unique. Et on le ressent dans la diversité de son public : des adolescents fêtant l’été, des familles avec jeunes enfants, groupes d’amis, etc. Bref, Solidays est LE rendez-vous festif de la fin du mois de juin.
Cette année, le festival organisait sa 26ème édition à l’hippodrome de Longchamp. L’équipe d’Hands Up était sur place, et on vous fait notre récap de ce Solidays 2024 ! Au delà de notre attache envers ce festival unique en France, qui agit pour la bonne cause et avec une ambiance conviviale, c’est la programmation qui nous a attiré. On pouvait y retrouver des pionniers de l’électro comme Laurent Garnier, Diplo, TRYM, Trinix, ED Banger, ou encore le hollandais Martin Garrix. La nouvelle scène était également bien représentée : La Darude, Urumi, Halfpipe Records, TDJ, et bien d’autres.
Line-up costaud et nouveau record !
2024, c’est une année record pour Solidays. Malgré, comme l’a souligné Luc Barruet, une année difficile pour l’organisation d’événements estivaux, le record de fréquentation est battu. 260 467 festivaliers ont foulé les terres de Longchamp les 28, 29 et 30 juin. Pourtant, avec des vendredi et samedi sold-out, le dimanche a été plus compliqué à écouler. Mais le record est battu, et le festival s’est déroulé dans la joie, la bonne humeur, et sous une météo clémente !
Vendredi
Premier jour du festival, qui démarre sous un magnifique soleil parisien. On débute notre périple avec le duo Trinix, sur la scène Bagatelle. Scène remplie, et ambiance de folie, Solidays démarre en bombe. En passe ensuite découvrir Adèle Castillon en live, elle qui est en pleine ascension dans la sphère rap. Gazo l’a d’ailleurs rejoint en surprise sur scène, pour interpréter “Ce soir“. Vers 21h15, direction la mainstage pour le show de Sam Smith. Après cette grosse dose d’énergie, on se laisse envoûter par Acid Arab. Et c’est ensuite le départ du marathon.
Après un petit coup d’œil sur la mainstage pour Gazo & Tiakola, qui ont pu interpréter le nouveau titre de Gazo et Angèle. La belge est venue sur scène, à la bonne surprise de la foule ! On se dépêche pour aller voir The Blessed Madonna sur la scène JDôme. Dans le même temps, c’est TRYM qui clôt la soirée de la scène Bagatelle avec son show Millénium. Un set survolté, qui aura électrisé les nombreux festivaliers venus se régaler sur ces doux BPM. Pour terminer ce jour 1, retour pour le JDôme animé par Laurent Garnier ! Après avoir partagé la scène avec The Blessed Madonna, le patron nous donne un set de 2h. Sur la scène d’à côté, le collectif La Darude enflamme le public.
📷 @maximephotographie
Samedi
C’est parti pour ce deuxième jour, qui s’annonce intense. Globalement la météo était agréable, malgré de légères averses en début de soirée. Cependant, bonne nouvelle pour le merch du festival : ruée sur les sweats à capuche et les coupe-vent. On en profite pour féliciter l’équipe du festival pour la magnifique collection Solidays 2024 !
Arrivé un peu avant 17h, on s’oriente vers la mainstage. Un hommage aux disparus est organisé. C’est ensuite la star brésilienne Anitta qui a offert un show unique au public français. La Baile Funk a brillé, accompagné de danseurs et de plusieurs séances de twerk. La mise en scène rustique, à savoir des grilles de chantier, a beaucoup interrogé. Après le show, on en profites pour se balader sur les festivals, et découvrir les stands des différents partenaires et associations. 20h, on retourne côté mainstage pour le show très attendu de Mika. Le jury de The Voice a enflammé le public, qui chantait par cœur tous ses tubes. On ne s’attendait à rien, et on a été bluffé par la présence sur scène, le rapport avec le public, et l’énergie qu’il dégageait.
Pour avoir une idée du show, rendez-vous ici !
Werenoi, qui devait se produire sur la Bagatelle, a annulé sa venue. Il a été remplacé par Jok’air. Mais pour nous, ce sera plutôt Isaac Delusion sous le JDôme. Après un concert assez animé pour PLK, avec d’importants mouvements de foules, un dilemme s’impose : Dabeull ou Brutalismus 3000. On se laisse envoûter par Dabeull et son live band, et son électro-disco-funk aussi chatoyant qu’énergisant. Minuit, direction la scène Paris (mainstage) pour l’hommage aux bénévoles, de la part de Luc Barruet. Et 20 minutes plus tard, c’est l’américain Diplo qui enflamme Solidays. Il enchaîne les gros drops à BPM élevé, pour un show simple mais efficace. Il est seul sur scène, accompagné d’écrans géants, et marque peu d’interaction avec le public (lui qui en est assez friand, surtout en France). Diplo a tout de même pu faire un clin d’oeil avec le vote du 30 juin pour l’élection législative ! Dans l’ensemble on a passé un bon moment et bien bougé, mais Diplo nous a déjà proposé des sets mieux travaillés.
A 00h30, Creeds prenait le contrôle de la scène Domino pour un set électrisant, en compagnie de Helen Ka. Urumi prend la suite, et donne tout avec un énorme set. On l’avait découvert à la release party de DJ Snake, et elle continue de nous impressionner. Pour clôturer la scène, TDJ en prend la responsabilité. En parallèle, sous la scène JDôme, le label ED Banger organisent une “ED Banger Party“. Busy P y invite plusieurs artistes, comme les copains de Halfpipe Records mais aussi Mézigue, GGGG, Mud Deep, ou encore Pretty Girl. Un samedi chargé, et haut en couleur comme on les aime !
📸 : @bricedelamarche
Dimanche
Pour ce dernier jour, la programmation se veut plus légère. On démarre en douceur à 16h, en débutant avec Flavien Berger venu défendre son dernier album, puis Georgio sur la Bagatelle. On continue avec une dose de rap sur la Paris avec le duo belge Caballero & Jeanjass. La foule se régale sur leurs plus gros classiques, et l’ambiance se chauffe progressivement. Et ça tombe bien, parce qu’à 18h c’est la mythique Color Party ! Après un moment unique et coloré, on va découvrir Pomme sur la Bagatelle puis Zamdane sous le JDôme. C’est ensuite au tour de Louise Attaque de nous chanter ses plus gros titres sur la mainstage ! Concert suivant : la québécoise Charlotte Cardin. On a eu une petite frayeur quant à sa venue, puisqu’elle a dû annuler son show la veille, au festival Bobital, suite à une extinction de voix. Mais la chanteuse était bien présente avec un public ravi de la retrouver ! Anecdote : Zola a lui bien annulé sa venue à Solidays (une fois de plus). Il a été remplacé par Leto.
Arrive enfin le grand moment de ce jour 3 : le closing assuré par Martin Garrix. A la vue du nombre de t-shirts avec le logo du hollandais, il était très attendu par ses fans. Pendant 1h30, le DJ nous régale avec des drops ravageurs, mais aussi ses plus gros classiques. La pyrotechnie et les feux d’artifice ont réussi leur effet wahou, rendant unique ce set ! Un magnifique closing pour cette magnifique 26ème édition, avec une petite surprise bonus : le Solid’air show. Une dizaine de drones ont illuminé le ciel avec le logo “SOLIDAYS“. Il s’agissait de la surprise pour les 25 ans du festival, malheureusement annulé l’an dernier pour cause de météo défavorable.
📸 @louis_comar
Ambiance & organisation
Au delà de ce line-up, Solidays c’est avant tout un festival où on se sent bien. Le public est rayonnant, et se sent engagé par la cause. Bienveillance et échange sont les mots représentant le mieux cet évènement. Avec évidemment l’amusement. On tient à souligner le magnifique travail de Solidarité SIDA pour cette organisation, mais aussi aux 3000 bénévoles, sans qui tout ça ne serait pas possible. D’ailleurs, si vous souhaitez vivre l’expérience Solidays autrement, vous pouvez devenir vous aussi bénévole !
Côté organisation, l’implantation du festival est bien pensée, avec beaucoup de stands food et avec un choix très large. Du grand classique avec de l’italien, des pokebowls et du burger, mais aussi du plus original comme du hotdog de homard, des sandwichs raclette, ou encore les fameuses grillades à l’Argentine. Les bars étaient également déployés partout, avec un choix de boisson plus restreint (mais efficace). De grands espaces toilettes ont été prévu aux 4 coins du festival. En global sur la journée, la circulation était très fluide, et l’attente correcte (hormis lors des pics d’affluence) pour tous ces espaces. Enfin, on le répète, mais la météo clémente a également contribué au bon déroulement de Solidays !
Pour conclure, on tient à remercier et féliciter l’équipe de Solidays pour cette édition. Malgré une programmation rap qui nous a semblé mieux représentée que l’électro, le line-up était solide et parlait à tout le monde. La gestion des espaces a été bien exploitée, et avec des animations partout et à toute heure, pour faire de Solidays un énorme village où il fait bon exister, le temps de 3 jours. A l’année prochaine (et un peu plus tôt pour la mise en vente des pass 3 jours à prix réduits) !