Ce 26 Mai marque la sortie du cinquième album de Yuksek : « Dance‘O‘Drome » ! On y retrouve seize titres parfaits pour danser, et qui font muter la direction prise en 2020 sur « Nosso Ritmo« . A vos playlists !
Un Yuksek pro-actif
Trois années sont passées depuis la parution de « Nosso Ritmo » en Février 2020 et déjà à l’époque, le virage brésilien de Yuksek avait immédiatement su conquérir nos oreilles. Ce disque, savant mélange festif et collaboratif, a particulièrement bien vieilli. Et vous avez pu l’entendre en livestreams, en festivals, ou encore sur les ondes d’une certaine radio FM.
Car Dance’O’Drome, c’est en premier lieu l’émission hebdomadaire de Yuksek sur Radio Nova. Chaque samedi soir, le producteur convie un (ou plusieurs) de ses collègue(s) pour deux heures de set enflamées. S’y sont précédés Breakbot & Irfane, Cosmo Vitelli, Darius, Folamour, Gilb’R, Etienne de Crécy … Du beau monde !
Le boss de Partyfine fait rayonner la French Touch au travers de productions variées : Clara Luciani, Juliette Armanet, Feu! Chatterton … Mais compose aussi pour l’image sur les BO de « L’Affaire Grégory » pour Netflix, « En Thérapie » pour Arte ou « Zaï Zaï Zaï Zaï « . Le rémois mêle sa richesse éclectique à une réelle efficacité productive, élargissant son audience de projet en projet sans pour autant perdre ses auditeurs les plus férus.
Dance’O’Drome : passer de l’émission à l’album
Mettons les pieds dans le plat : « Dance’O’Drome » est un album réussi. C’est avant tout un projet ambitieux, au même titre que l’opus précédent, dans lequel Yuksek navigue dans ses influences, piochant entre électronique nocturne et acoustique solaire. Ce qui en sort est frais et original, tout en s’inscrivant dans des standards de production modernes. Le producteur rappelle son amour des musiques brésiliennes tout en renouant avec un côté dancefloor parfois plus sombre. Voilà comment une 303 raide et acide peut côtoyer guiros et cuica dans un monde musical commun.
Yuksek fait aussi de « Dance’O’Drome » un disque collaboratif : seul « Dance’O’Drome » (le titre éponyme), « Roulette » et les interludes ne comportent pas de featurings, s’inscrivant comme les club anthems de l’album. Pour le reste, on retrouve entre autres Isaac Delusion, PPJ, Luedji Luna ou encore Diego Strausz (que l’on avait pu voir en première partie de Dombrance, souvenez-vous). Une vraie continuité se tisse entre les seize titres du projet, entre sensualité, ivresse et énergie pure. Un brillant mélange italo-disco, house et parfois acid qui saura remplir les dancefloors.