Donnant rendez-vous aux festivaliers depuis 34 ans, le festival Rock in Évreux n’a pas cédé aux dernières intempéries et a bien eu lieu, le dernier weekend du mois de juin. C’est dans un univers festif que l’on revient sur ces trois jours de musique.
Rock in Évreux existe depuis des années (1984) sous le nom de « Le Rock Dans Tous Ses États« , le festival s’associe cette année avec Normandie Rock pour donner Rock in Évreux by GHF (Green Horse Festival) : la fête a lieu sur 3 jours au lieu de 2 habituellement. Concentrons nous sur le festival en lui-même en commençant par le line-up.
Cette collaboration a donné naissance à une programmation beaucoup plus variée, n’en déplaise à certains, venus en partie pour écouter du rock. Cependant, le malheur des uns fait le bonheur des autres puisque l’arrivée d’artistes en vogue a su en ravir plus d’un.
Un choix qui a permis de faire venir plus de 31.000 festivaliers sur les trois jours.
On y découvre donc en tête d’affiche des artistes électro dont DJ Snake, Martin Solveig, Jonas Blue, FEDER, ou encore Darius. Mais aussi des artistes de tout autre univers comme Dadju, Kyo, BB Brunes ou encore Pleymo notamment.
UNE PREMIÈRE POUR L’ÉQUIPE D’HANDS UP
Comme dans tous les festivals, on retrouve plusieurs stands proposant différents services aux festivaliers ; cela va du ravitaillement (point fort du festival) aux associations locales et goodies à l’effigie du festival, mais ici, on y trouve aussi des stands plus originaux comme des systèmes de vélo chargeur. Par ailleurs, le camping était installé juste derrière le festival. Un choix plutôt judicieux, non pas comme l’emplacement des toilettes curieusement situées à l’entrée du festival, juste à côté des premiers stands.
Le festival s’organise autour de deux scènes, disposées l’une à côté de l’autre : Prima (scène principale avec deux écrans de chaque côté) et Ossia. Quant aux VIP, ils sont installés au milieu du festival ; plus éloignés ils peuvent apprécier les shows avec une vision d’ensemble sur les deux scènes.
Les bénévoles, présents en très grand nombre sur le site, contribuaient à la bonne organisation du festival.
VENDREDI
Le premier artiste électro à monter sur scène n’est autre que Darius, le bordelais nous a entre autre joué son dernier album « Utopia« . Le public, quant à lui était très réceptif même un peu trop, à la vue des premiers pogos qui se sont formés sur des sons plutôt posés, type Petit Biscuit.
Malheureusement, Terence de son vrai nom, a perdu son public sur le dernier quart d’heure à l’arrivée de Jonas Blue. Rock in Évreux peinait à se remplir avant la venue du londonien, ceci montre un vrai changement un sein de ce festival : le rock n’est plus une priorité. Jonas Blue a régalé le public avec un véritable show, les premiers jet de CO2 et de confettis font leur apparition dans le festival. Un set complet en passant par ses propres sons dont son titre phare « Perfect Strangers« , des tracks de Tiesto, de 4B avec « Pop Dat » ou encore son dernier titre « Rise » en clôture.
Une longue attente de 20 minutes a lieu et le manque d’animation se fait ressentir. Les festivaliers en profitent pour se ressourcer avant de pouvoir apercevoir DJ Snake, une première à Évreux.
Quelques sweats et autres accessoires PMF étaient visibles au sein du festival et ce n’était pas pour rien, DJ Snake était l’affiche de ce festival. Il nous a concocté un set assez prévisible, présent aux Solidays la semaine passée, on y retrouve la même configuration scénique. C’est-à-dire un DJ booth placé en hauteur, avec des écrans led sur lesquels étaient affichés ses clips et autres visuels. Il nous a joué ses titres « Get Low« , « Propaganda » ou plus récemment « Magenta Riddim« , mais également ses derniers track comme l’excellentissime « Let’s Get Ill » en collaboration avec Mercer ainsi que les deux premiers tracks sortis sur son jeune label « Première Classe« . La venue surprise d’Aazar sur « Da Vinci » était plaisante. Encore une fois « When The Light’s Down » prends la place de « Here Comes The Night » dans ses sets, on attend toujours une sortie pour ce track.
On a pas échappé à ses habituels prises de paroles ainsi que le chant de la Marseillaise. Il finit son set par le fameux mur de la mort avant de lâcher : « Mon album arrive, soyez patient« .
SAMEDI
Très peu de monde présent avant 19h en ce deuxième jour, match de l’équipe de France oblige, les maillots bleu blanc rouge étaient de sorties !
Pour leur première à Évreux, Synapson nous ont joué leur dernier album « Super 8 » en live sortie une semaine avant, sans oublier « Convergence ». Du beau monde était présent dont Lass, Tessa B, Sirius Trema ou encore Victor Démé. On pourra les retrouver à l’Olympia en octobre prochain.
Concernant FEDER, on retrouve la même mise en place scénique qu’à l’Olympia en mars dernier (voir notre récap). Le set est globalement le même avec l’ajout de son dernier titre « Keep Us Apart« . Ana Zimmer et Julian Perreta étaient de la partie également, un vrai plaisir de les voir en action sur scène. Malheureusement Rock in Évreux peine à se remplir, peut-être la tête encore dans les sons tapants de DJ Snake la veille.
DIMANCHE
Martin Solveig était le seul artiste électro programmé le dimanche. Et pour clôturer ses trois jours de fête, il a notamment rendu hommage à Avicii, et a mis le feu avec son titre « Intoxicated« . C’est d’ailleurs le cas de le dire puisqu’il nous a livré un show pyrotechnique merveilleux malgré un set un peu plus court que celui attendu, conclut par un feu d’artifice.
Cette première pour Rock in Évreux by GHF a su attirer du monde en démarquant de son habituelle programmation et en invitant des artistes demandés, pour certains dans le monde entier.
On se retrouve le 28, 29 et 30 juin 2019 !