Hier le festival américain Lollapalooza a ouvert ses portes. On revient sur cette seconde édition française à travers la première journée.
Les premiers pas foulant le sol du Lollapalooza procure un dépaysement total, beaucoup d’étrangers sont présents et l’ambiance type Coachella se fait ressentir.
Au niveau des paiements, deux systèmes étaient proposés ; le cashless ou le paiement via une application mobile. Vu le nombre de personne devant le cashless il est préférable de se servir de l’application ce deuxième jour.
On retrouve les différentes scènes sur les mêmes emplacements que l’année précédente ainsi que la fameuse Tour Eiffel toujours présente au milieu. Le nombre impressionnant de stands est plaisant, il y a de quoi faire entre la nourriture, la boisson, le merch, les activités proposées et les associations. On se rappelle également des soucis liés aux toilettes l’édition passée, cette fois-ci beaucoup plus de WC étaient disponibles.
Concernant les nouveautés, des « Fresh Zone » sont mises en place afin de pouvoir s’humidifier sous la chaleur.
Mais la grande nouveauté réside sur la Perry’s Stage ; changement total avec l’arrivée d’une énorme « tonnelle » ouverte sur les côtés permettant de réduire le bruit sur l’Alternative Stage située juste à côté, une plainte souvent remontée l’année dernière, le soucis disparait mais en créer un autre ; la poussière. Aucun revêtement au sol encore cette année, à peine arrivée sur la Perry’s Stage nous respirons directement la poussière. La « tonnelle » permet de mettre des spots tout le long, ce qui donne un rendu plus sympa et intimiste. La scène est modifiée également, finit le format losange et place aux rectangles ; un format qui risque de désavantager le show d’Excision, à voir ce soir !
EKALI
Très peu de monde présent en ce début d’après midi. On peut apercevoir les premiers visuels qui rendent plutôt bien, contrairement à l’année dernière où sous le soleil nous ne pouvions rien percevoir. Un set assez propre où on a pu découvrir cet artiste avec ses quelques titres dont « Helios » qui a eu une bonne accroche sur le public.
VALENTINO KHAN
Encore très peu de monde présent malheureusement et rien ne s’arrange avec un petit problème technique les 10 premières minutes. Les platines remplacées, Valentino nous propose un set tonique avec des tracks des Yellow Claw « Beastmode« , « Do you like Bass ? » et également sa collaboration avec eux « Don’t Stop« , mais également du 4B avec « Pop dat » et du Jauz. Ces propres sons viennent s’ajouter ; « Pump » ou encore « Deep Down Low« . Les premiers pogos font leurs apparitions et le public est de plus en plus nombreux.
SAN HOLO
On y découvre un set similaire à celui de la semaine passée à l’EMF. Un set à son image avec ses propres tracks qui fonctionnent bien sur le public dont « We Rise » qui marche toujours autant.
REZZ
La timide Rezz était présente cette année. Un set hypnotisant de bout en bout où quelques fans s’étaient donné rendez-vous. Ils nous semble cependant qu’un petit problème de son était présent pendant la durée du set. Quelques pogos font également apparition… Une très belle performance de la canadienne.
PAUL KALKBRENNER
Le dieu de la techno allemande était sur place, cigarette à la bouche. Un live directement joué depuis sa table de mixage, retransmise elle-même sur l’écran situé derrière lui. Cela donne un effet plutôt sympa en live. Il clôture son live par son fameux track « Aaron« . Sur chaque côté de la scène était écrit « Part of Life« , le nom de son dernier album. Il y avait une réelle complicité et un vrai respect entre le public et Paul Kalkbrenner. Un moment magique où l’artiste vit la musique, sans aucune prise de parole.
DIPLO
Diplo nous propose un set totalement différent de celui de la semaine passée à l’EMF. Un set décousu allant du rap français (Vald, Vegedream, Magic System…) au rap US, puis sur de la G-House de Malaa en passant par quelque track de nos français Aazar et DJ Snake. Les premiers jets de confettis et de CO2 voient enfin le jour en cette fin de journée.