C’était sans conteste le concert le plus attendu de l’année. Celui de DJ Snake, à la Défense Arena, et on peut dire qu’il a mis le paquet. Retour sur cette soirée d’exception pour le français, et ses nombreux fans présents😎🐍
S’il y avait bien un concert à ne pas manquer, c’est celui qui s’est déroulé le samedi 22 février, à la U Arena. Vous avez bien compris, on parle du show monstrueux de DJ Snake, le Parisien qui a conquis le monde. Et comme à chacun de ses retours à Paris, ses fans de toute la France s’y donnent rendez-vous en grand nombre. Voici notre récap‘ de cette soirée démesurée.
La salle et son public
Après avoir rempli l’Olympia, le Zénith de Paris et Bercy, DJ Snake et son équipe ont vu encore plus grand. Et c’est en toute logique qu’ils ont choisi la Défense Arena, à Nanterre, soit la plus grande salle d’Europe. Justement, cette salle peut contenir jusqu’à 40.000 personnes… Oui, ça commence à faire beaucoup de monde ! Mais le Parisien l’a fait. Il a réussi à rendre cet événement sold-out, plusieurs semaines en avance. Le tout, sans aucune promotion externe.
Et qui dit 40.000 personnes, dit forcément public hétéroclite. On a pu apercevoir plusieurs familles dans les gradins, ou des jeunes ne connaissant que les hits de la star. Car oui, une majorité est venue pour entendre les tubes mondiaux « Taki taki », « Loco Contigo » ou encore « Lean On ». Mais cela n’a pas empêché la foule d’être connectée, et de passer un moment magique. Une grosse partie du public est tout de même venu en connaisseur. Reconnaissable à leur merch’ Pardon My French, ces fans étaient présent pour assister à cette consécration de DJ Snake, et de tout son travail.
On avait donc une très bonne communion du public, autant pour les hits que les bangers ! Quel plaisir de voir cette communauté réunie en concert, pour l’amour de la musique électronique. De plus, les soldats de la fosse ont à nouveau montré leur énergie inépuisable, avec une multitude de pogos, et 2 murs de la mort !
Premières parties
C’était l’annonce que tout le monde attendait, et c’est Vladimir Cauchemar qui a été élu pour cette tâche. Annonce plus ou moins bien acceptée, car il a déjà pu déjà faire l’ouverture du show ‘No Redemption’ de Tchami et Malaa. Certains voyaient de plus gros noms, par rapport au Bercy où nous avions eu Malaa et Point Point. Néanmoins, notre crâne préféré a relevé le défi, et s’est imposé face à cette foule arrivant au fur et à mesure. Oscillant habillement entre rap/hip-hop/électro, son set était très bien préparé pour l’occasion. De 20h30 à 21h30, Vladimir Cauchemar a donc réussi à montrer son aisance sur tous les domaines, et qu’il mérite son ascension fulgurante.
Avant lui encore, vers 20h, c’est Dirty Swift qui s’est chargé de la première mise en bouche pendant 30 minutes. Le DJ a cependant eu du mal a trouvé son public, mêlant des nouveautés françaises (comme Aya Nakamura) avec des sons plus électro ou Hip Hop.
DJ SNAKE
Le DJ a fait son entrée aux alentours de 21h45, dévoilant ainsi la super structure faisant office de décor. Et on peut le dire, la société française High Scream a plus que réussi son travail. C’est cette dernière qui s’occupe des visuels de David Guetta à l’Ushuaïa, rien que ça… On voit donc DJ Snake apparaître à plusieurs mètre du sol, sur son arc de triomphe, comme pour faire écho à l’une de ses performances. Et symboliquement ? Qu’il domine la ville de Paris, sa ville. Les moyens techniques et le rendu étaient plus qu’impressionnants. Les shows lumineux, très présents aussi, donnaient un rendu digne d’un gigantesque club. Ajoutez également à cela divers feux d’artifice et plusieurs jets de flammes, donnant un incroyable show pyrotechnique.
Pendant ses 2 heures de set, DJ Snake a pu lancer des énormes sons trap/dubstep/bass pour notre plus grand plaisir. On a notamment pu entendre « Big Beat – GODAMN & Aazar », « Sin City – Lekid & Freekill », et bien sûr « Da Vinci – Bellecour & Aazar ». Une superbe exposition pour ces artistes français, et une reconnaissance dont beaucoup rêvent. Pendant le fameux mur de la mort, le producteur a dévoilé son prochain morceau, un véritable banger. On vous en dit un peu plus sur cette ID juste là. Le set était également parsemé de ses plus gros hits, comme « Middle », « Lean On », ou bien « Let Me Love You » en clôture. Et c’est ça qu’on apprécie chez Snake, ces moments de douceurs entre 2 pogos bien brutaux.
Le français en a également profité pour faire plusieurs discours inspirants. Même si ces prises de paroles étaient nombreuses et pouvaient ‘casser’ l’engouement, elles étaient là pour rappeler que DJ Snake est bien un humain. En rappelant son parcours et tout son travail pour en arriver là, il se montre comme un exemple à suivre pour tous. Il en a d’ailleurs profité pour inviter sur scène Cut Killer, le DJ qui l’a inspiré, et son ami Malaa, avec une entrée plus que remarquable. De nombreux guests étaient présents dans la salle comme Tchami, Mercer, Aazar, leurs familles, Omar Sy, JoeyStarr, Mister V, Big Flo & Oli, Natoo... Les jeunes producteurs ont également fait le déplacement, comme Mosimann, Koos, GODAMN, Asdek, Hooders, toute la nouvelle scène française.
L’after au T7
L’after est une tradition chez DJ Snake. Et cette année, le rendez-vous a été pris au Terminal 7, boîte montante des nuits parisiennes. Cette année encore, la billetterie des places pour l’after s’est enflammée, étant sold-out au bout de 15 minutes. En même temps, on comprend pour quoi. C’est un rassemblement plus intime, avec seulement 1000 personnes, des sons plus underground, et une ambiance club (logique). Aux platines, on a pu voir se succèder Vilko, Freekill, Vladimir Cauchemar, Djibril Cisse alias Tcheba, Dirty Swift (encore…) jusque 3h45.
Arrive enfin les stars de la soirée : DJ Snake accompagné de ses amis Mercer, Malaa, Aazar. D’autres DJ les ont accompagné comme Bellorum ou à nouveau Cauchemar. On a ainsi pu voir des B2B totalement inédits, avec une ambiance de dingue. Le crew Pardon My French sait régaler ses fans.
DJ Snake entre dans l’histoire en étant le premier DJ a réunir 40.000 personnes à la U Arena. Nous tenons à féliciter toutes les équipes derrière ce show grandiose. Une nouvelles fois, c’est plus qu’un concert auquel nous avons assister, mais un morceau unique de la vie de William Grigahcine. Enfin, on lui souhaite un bon repos après cette date, et on a hâte de voir la suite !