Les 3 et 4 septembre derniers, Elektric Park revenait en force pour célébrer la rentrée ! Et cette année, le festival francilien au line-up aussi éclectique qu’électrique, n’a pas fait dans la dentelle pour recevoir ses 30 000 visiteurs. L’équipe d’HandsUp était sur place et on vous dit tout !
L’histoire d’un festival !
Installé sur l’Ile des Impressionnistes à Chatou (78) depuis 2010, l’Elektric Park Festival nous vient originairement de Toulouse. Fondé par Joachim Garraud, il est d’abord connu sous le nom d’Inox Park. Il se réinvente en 2017 et officialise sa place en tant qu’évènement majeur de la rentrée francilienne !
Si le concept reste inchangé depuis 12 ans, la capacité évolue et passe d’environ 10 000 festivaliers aux premières éditions à plus de 30 000 cette année. De deux scènes en 2010, le festival en compte aujourd’hui 5 ! Enfin, et pour le plus grand bonheur du public, ce n’est plus sur un mais deux jours que celui-ci peut venir taper du pied !
Le festival a toujours accordé une place prépondérante à la diversité. Bob Sinclar, Sebastien B. Benett, Skrillex, Avicii, Noisia, Dirtyphonics, Hilight Tribe, Purple Disco Machine, Dr Peacock, AAZAR, Polo & Pan, … Les plus grands noms de la scène électronique réunis, année après année. Mais l’Elektric Park Festival, c’est aussi une chance unique offerte à certains artistes, à la renommée plus modeste, de venir conquérir le public français !
Une organisation aux petits oignons
Côté organisation, la machinerie du festival est toujours aussi bien huilée ! L’entrée dans le site était assez fluide, sauf à l’heure de pointe à l’approche de 16h00, où il fallait compter une légère attente. Une fois dans l’enceinte, l’ambiance et la bonne humeur des festivaliers nous a gagné. Des stands nourriture aux divers bars, en passant par les attractions à sensations fortes, tout était réuni pour passer un bon moment ! C’est un lieu où l’on se sent bien.
A ce juste titre, nous tenions à souligner l’efficacité et la réactivité des bénévoles de la Croix-Rouge pour avoir, une fois de plus, très bien remplie leurs missions !
Avec les fortes chaleurs du weekend, les points d’eau étaient accessibles en grand nombre où il était possible d’y remplir sa gourde (autorisées à l’entrée !). Idéal pour se désaltérer en profitant des quelques zones d’ombres sous les arbres.
Notre seule remarque concernant la logistique est qu’il n’y a pas assez de toilettes. Cela sera sûrement revu d’ici la prochaine édition, on n’en doute pas.
Et côté line-up ?
Cette année ce n’est donc pas une, ni deux, mais bien 5 scènes qui étaient proposées lors du festival. Si vous ne vous souvenez pas de la 5ème, c’est normal ne paniquez pas ! En effet, celle-ci était exclusivement réservée aux possesseurs du pass GOLD et se situait donc au niveau des backstage. Un petit spot chill, on en convient, mais qui ne valait certainement pas les 4 autres scènes en terme de visuels ou de programmation.
Yellow Stage
Figure emblématique du festival et présente depuis ses débuts, la Yellow est encore une fois restée fidèle à elle-même. Pas beaucoup de changement au niveau visuel donc et une programmation variée en terme de genre. Cette année, on note une inclinaison plus marquée vers la techno pour la journée du samedi. Le dimanche sera quant à lui plus orienté house, bass house ou encore neo disco.
Sur cette scène, on retrouve la programmation la plus « accessible » au grand public comme Sam Paganini, Martin Solveig ou encore Joachim Garraud lui-même. L’organisateur du festival nous a même offert 30 min de set sur son projet commun avec la toulousaine DeLaurentis : Avoriaz.
Le dimanche rimait avec mise en lumière d’artistes français. On retient notamment Breakbot (« le DJ le plus cool du festival » selon l’organisateur). Mercer a pris le relai. Quel plaisir de le voir distiller ses meilleurs tracks Disco-House en France ! Enfin, des associations inédites ont été créé spécialement pour l’évènement. Vladimir Cauchemar a partagé la scène avec Asdek pour un set mélangeant leurs univers. Et c’est le trio des patrons de la French Touch qui a eu la lourde tache de clore le festival : Boombass, Etienne de Crécy et DJ Falcon. Autrement dit, un plaisir auditif certifié 100% français !
Red/Orange Stage
La Red Stage est probablement la surprise de l’année ! Son évolution est plus qu’évidente, tant au niveau visuel, sonore que de la programmation mêlant les différents styles de hard et de trance. On aimerait bien connaître les chiffres officiels mais on peut certainement estimer, sans se mouiller, que c’était bien cette scène qui accueillait le plus de public (notamment sur la journée du samedi). La hard s’étant particulièrement démocratisé depuis la fin des confinements, l’idée d’en dédier une scène entière relève donc d’une logique certaine !
On note également l’investissement visuel à travers un véritable show lasers. Mad Dog b2b Anime, Sefa b2b Billx ou encore Da Tweekaz se sont succédé sur cette scène, pour le plus grand plaisir des festivaliers. Alors même si les moyens sont restés limités, par rapport à d’autres évènements de cette envergure, ces choix ambitieux laissent aujourd’hui présager un très bel avenir pour l’EPK.
Blue/Purple Stage
Pour la deuxième année consécutive, le festival a réservé la blue stage à un line-up 100% bass music. Au programme : bass house avec Venga ou l’incroyable b2b entre Basstrick et Koos. Côté drum&bass, on y a croisé Murdock, DJ et producteur à la tête lui-aussi de son propre festival : RAMPAGE (Belgique), ainsi que l’indétrônable Kanine ! Les festivaliers se sont ensuite lâchés sur le dubstep, enchaînant pogos sur pogos, devant les mystérieux ATLiens (voir photo plus haut) et Zomboy. Jessica Audiffred s’étant cassé une jambe, elle n’a malheureusement pas pu faire le déplacement. Connaissant les habitudes d’Elektric Park, on espère sincèrement pouvoir la voir l’année prochaine ! A l’inverse, on n’espère pas retrouver la poussière étouffante de cette scène qui n’est pas sans rappeler une certaine Perry Stage à Lolla …
Même si l’évolution nous paraît moins spectaculaire que pour la Red, cette Blue Stage a elle aussi bénéficié d’un véritable investissement : écrans LED, laser show, spectacle pyrotechnique (il faisait chaud) ! On n’insistera pas sur le manque de sub, ni sur la relative timidité des lasers mais on espère sincèrement continuer de la voir évoluer dans les années à venir. Après tout, c’est bien à une scène-camion modulable que nous avons à faire !
Pour en savoir plus sur le projet Road To Elektric Park, cliquez ici.
Black Stage
C’est encore une nette amélioration qu’EPK nous offre cette année avec la Black Stage. Fini les palettes de 2019, aujourd’hui c’était du solide ! Côté line-up, on retrouve une programmation beaucoup plus underground. On a eu également le plaisir d’y découvrir des artistes féminines de qualité telles que Grace Kim, Marine Deringe ou encore Marie Berson !
On fait le bilan !
C’est un grand OUI pour cette 12ème édition ! Toujours dans la recherche du festival parfait, Joachim Garraud et les équipes d’EPK travaillent sans relâche et ce travail paie ! Il est important de noter que c’est bien LE rendez-vous électronique en France de la fin d’été chaque année. Elektric Park n’a plus rien à prouver et assume sa place dans la cour des « grands » ! En ce qui nous concerne, le premier week-end de Septembre 2023 est booké dans notre agenda ! Plus d’informations sur l’Elektric Park 2023 juste ici.