Lollapalooza Paris est revenu en très très grande forme pour son édition 2022. Entre artistes totalement inédits, et le cadre du festival, tout était réuni pour que les festivaliers y passent un moment unique. Retour sur cette grande édition !
Une programmation unique en France !
C’est clairement la raison qui nous tire vers Lolla chaque année. L’équipe derrière le festival nous propose un mix d’artistes comme on en voit peu, notamment en France. En l’espace de 2 jours, des artistes totalement incroyables défilent sur les 5 scènes du festival parisien, et régalent le public venu en masse. Et en plus, il y en a pour tout le monde ! Que vous vouliez écouter de la pop, du rap, ou encore de l’électro, Lolla va vous régaler.
Le samedi, on entame la journée à la Perry’s Stage avec Asdek ! Il n’y a pas que le soleil qui donne chaud, puisque le producteur a littéralement mis le feu pour cet opening. Toujours sur cette scène électronique – oui, on y a passé la majorité de notre temps – on a vu Bizarrap suivi de Sullivan King.
On enchaîne avec Apashe, qui nous régale tout le long de son set ! La foule était présente pour profiter du belge, qui se fait rare en France. On vous donne un aperçu de son live juste ici ! Forcément, Vladimir Cauchemar est de passage pour jouer leur fameuse collaboration “RIP“. Il laisse ensuite la place toute chaude à notre crâne préféré. Le français marque véritablement les esprits avec son Anthropology Tour.
Toutes les dates de la tournée estivale de Vladimir Cauchemar, c’est par ici !
C’est Malaa qui débarque, et nous rafale les tympans avec sa G-House ! Son set se rapprochait d’ailleurs de celui qu’il a joué au Hï Ibiza, qui est dispo juste ici. Et énorme surprise pour le public, DJ Snake rejoint son ami sur scène. Le niveau de joie s’est vite ressenti avec les cris de la foule, totalement en délire. C’est ensuite le duo Vini Vici qui clôture le jour 1 sur la Perry’s Stage.
Mais le gros du spectacle se passe du côté des Main Stage, puisque David Guetta arrive juste après le show des Imagine Dragons. Et là, c’est parti pour un show XXL du boss, qui est lui aussi rejoint par DJ Snake sur scène. Un moment symbolique, qui fait écho au concert de DJ Snake au Parc des Princes, où il invitait la légende Guetta à partager sa scène. Un concert impressionnant, qui aura émerveillé le public de ce jour 1, qui était sold-out.
Notre récap de Lollapalooza 2018 est dispo juste ici !
Le dimanche, on continue sur une belle lancée, et c’est Maazel qui ouvre la danse. C’est ensuite au tour de Moore Kismet, suivi du belge Todiefor ! Ensuite, c’est le crew Contrebande qui prend les platines pour un set explosif, dont on ne s’est toujours pas remis. Asdek, Basstrick et Habstrakt (quel plaisir de le voir en France !), ont tout donné et ambiancé la foule comme jamais ! Même blessé, Basstrick a montré au public qu’il n’était pas venu pour épiler des kiwis. Il en a d’ailleurs profité pour dévoiler quelques IDs. On a eu quelques plaisirs auditifs, comme un ID de Tony Romera, ou encore un des prochains bangers de DJ Snake.
C’est ensuite Subtronics qui vient défoncer la Perry’s Stage ! L’américain impose son dubstep et déverse toute son énergie sur la foule en folie. Il laisse la place au patron Joyryde, qui mixait la veille au Bikini de Toulouse, pour la quatrième soirée Matière Grise !
Vers 20h30, Kavinsky fait son entrée et met tout le monde d’accord. Le roi de la French Touch nous présente son dernier album “Reborn“. Dans les 10 dernières minutes, le roi nous lance “Roadgame“, suivi de “Nightcall“, son plus grand tube, pour le final. On a vu une foule chanter à l’unissons et frissonner sur cette douce musique, utilisée dans la B.O de “Drive“. Un grand moment de musique. On a même croisé Gaspard Augé (du groupe Justice) dans la foule ! Pour terminer, c’est Illenium qui s’impose sur la Perry’s Stage. Il nous en a mis pleins la vue et pleins les oreilles, avec un set future bass et dubstep à couper le souffle. Un closing en beauté, qui prouve tout le talent de l’américain. De l’autre côté de l’hippodrome, c’est Pearl Jam qui clôture ces 2 jours de folie. Le groupe de rock mythique a rassemblé les foules, et on a pu voir de nombreux fans de la première heure émerveillés devant (reconnaissable à leur t-shirt) !
On a vraiment passé un bon moment sur la Perry’s Stage, l’un des seuls endroits à l’ombre du festival. Les artistes se sont tous rapidement enchaînés. On a également retrouvé un public de connaisseurs, venu en masse pour dévorer de l’électro. Le gros bémol reste la poussière, qu’on a respiré en énorme quantité. La toux du lundi après-festival ne nous avait pas manquée !
Et l’orga Lolla, ça donne quoi ?
Sur un festival de cette catégorie, l’organisation se doit d’être le plus carrée possible. On tient tout de même à nuancer qu’un festival de cette ampleur reste compliqué à organiser et gérer. Plus de 130 000 personnes ont foulé les terres de Lollapalooza. Le plus gros point fort du festival, c’est le festival en lui même. Les scènes sont disposées à chaque coin de l’hippodrome, pour accueillir au maximum de foule, et ne pas (trop) parasiter les sons de chacune d’elles. Les stands Food, bar, partenaires et association (Lolla Planète) sont au centre et sont très accessibles.
Les bémols se concentrent notamment autour de la gestion de la canicule. Malgré des efforts de la part de l’organisation, il n’y avait pas assez de point d’eau potable sur le festival. L’attente pouvait durer jusqu’à 2h pour remplir son contenant d’eau tiède. Sous 40°C, plus de points d’eau étaient plus que nécessaires. De plus, il n’y avait quasiment pas de coin d’ombre pour se poser et attendre son artiste. Les festivaliers étaient quasiment toujours exposés au soleil. Des installations pour créer de l’ombre aurait pu se trouver au milieu du festival. Point positif, des ventilateurs avec brume ont été dispatchés sur le site pour offrir un léger rafraîchissement !
Côté ambiance et public, deux mondes étaient présents. D’une part, le public de festivaliers aguerris, venu pour profiter des artistes et de ce week-end ensoleillé. C’est majoritairement eux qu’on a pu retrouver à la Perry’s Stage, ou devant Imagine Dragons par exemple. Et d’autre part, on a découvert un public axé Instagram et Tik Tok, venu en grande partie pour se prendre en photo et faire des vidéos. Surprenant, mais tant que l’évènement reste convivial et bienveillant, c’est le principal.
Enfin, l’un des retours négatifs les plus cités par les festivaliers est certainement le coût du festival. Du prix des billets à la food, en passant par le bar, on sent passer Lollapalooza !
Lollapalooza Paris 2023 ?
Vu le succès du de l’édition 2022, les organisateurs de Lollapalooza Paris voit grand. A peine le festival clôturé qu’on nous annonce son retour pour 2023. Pour la première fois depuis son arrivé dans la capitale française, Lolla passe au format 3 jours ! Une journée de plus pour voir encore plus d’artistes inédits en France. Malheureusement, on peut craindre le prix du pass 3 jours, qui en toute logique, passera la barre des 200€.
Mais gardons en tête la programmation qui devrait être plus qu’incroyable. On se dit qu’on pourrait retrouver Tiësto, Post Malone, Alesso, Martin Garrix, ou encore Kendrick Lamar, des habitués des Lollapalooza. Forcément, on attend une prog électro éclectique, avec des noms inédits. D’un autre côté, on espère y voir Petit Biscuit, Tony Romera, Diplo, Justice, Snails, et en groupe mythique Coldplay, Indochine ou encore AC/DC. On a hâte de découvrir tout ça !
Rejoignez l’évènement Lollapalooza Paris 2023 en cliquant ici !
En bref, Lollapalooza Paris a marqué les esprits avec son édition 2022, de par sa programmation unique, et son implantation à l’américaine. Malgré quelques problèmes d’organisation, notamment avec la canicule, on a vraiment passer un très bon moment. On a déjà hâte de retourner à Lolla !