Quelques jours après la sortie de son album “Talisman”, nous avons pu échanger avec Fakear au Splendid, à Lille. Le normand s’est livré sur sa relation avec Nowadays Records, comment s’est fait le feat avec Camille Etienne, ou encore ce qu’il nous prépare pour la suite ! 

Hello Théo, tu vas bien ?


Ouais grave ! Super content d’avoir débuté le Talisman Tour et d’être ce soir à Lille !

Comment tu te sens après la sortie de ton album “Talisman” ?


C’est cool parce que j’ai pas eu trop le temps de me poser et de réfléchir. En fait, j’ai eu la sortie de l’album, et pendant cette sortie j’étais déjà sur la route et en résidance.  J’étais déjà dans le process de sa tournée. Du coup, c’était bien parce que sinon ça m’aurait vachement angoissé. J’aurais regardé les chiffres et j’aurais tergiversé dans mon coin. Donc là avoir la tête dans un tunnel de taf, ça m’a permis de ne pas trop y penser. C’est plutôt cool, je vois des retours qui arrivent comme ça, un peu sporadiquement, en mode “Ah putain ce morceau est trop bien“!

Je me retrouve dans un espèce de tourbillon où je joue le show, et j’ai des bons retours sur l’album donc trop cool ! Ça fait une espèce de pâte d’amour et de bienveillance. Du coup c’est cool, je suis pas dans le contrôle, je laisse le truc et je flotte un peu au-dessus.

On s’est vu en 2020 pour une interview vidéo. Qu’est ce qui a changé pour toi depuis cette époque ?


Pas mal de choses ont changé. Beaucoup de remises en question notamment. Ma notion de la musique, et ma notion de l’identité de Fakear, et comment je vois cette identité, ça a vachement changé. En 2020, au moment de “Everything Will Grow Again“, je voulais faire quelque chose de plus mature, de plus adulte. Je voulais surtout être plus crédible, j’essayais de, peut-être, imiter un peu trop mes références. J’avais quelque chose où je voulais sonner comme des gens que j’aime bien. L’identité de Fakear, un peu enfantine et avec des petites voix et tout, ça me pesait un petit peu.

Du coup, je voulais aller vers un truc plus club, plus sombre. Et je pense que sur “EWGA“, je voulais tester ça à fond, donc j’ai un peu exagéré le trait exprès. J’ai réalisé que c’était un peu “too much” et surtout que c’était pas vraiment moi. Après y’a eu toute une phase un peu dark, où vu que l’album est sorti pendant le confinement j’ai pas pu tourner. Ca a été un truc assez triste, que moi j’ai vécu comme un échec. Alors qu’en fait, ça n’en était pas vraiment un, c’était la situation qui était comme ça. Je me suis dit “Bon, ça marche plus, faut que j’arrête“. Mais après cette phase sombre, j’ai réalisé que bah non en fait c’est cool et tout va bien ! Là a commencé la création de “Talisman“.

Notre article détaillé sur “Talisman” est toujours dispo !

Talisman” c’est un peu l’album où j’assume de nouveau ce qu’est Fakear. J’essaye de ne plus contrôler ce que je fais quand je crée de la musique tu vois. Je ne veux plus avoir d’objectifs, ou de cibles. Je laisse le truc sortir de lui-même, et finalement si j’ai un but c’est juste de faire de la jolie musique pour moi. Mais c’est pas un truc où j’essaie de sonner comme un autre artiste. Je me suis un peu débarrassé des références ou des comparaisons. Du coup quelque part on peut dire c’est un peu l’album de la maturité, celui où t’arrêtes de chercher qui tu es. Comme au collège un peu.

Tu captes que juste toi naturellement ça suffit. Avec “EWGA” j’étais encore là à vouloir ressembler à d’autres grands artistes. J’avais peut-être une espèce de syndrome de l’imposteur, enfin j’avais besoin d’être crédible. Je pense que j’avais un espèce de manque de légitimité, et là c’est bon je m’en fous !

Sur “Talisman”, tu montres ton engagement écologique sur “Odyssea” avec Camille Étienne. Comment ça s’est fait cette collab ?


Quand on s’est rencontré en 2020, elle n’était pas encore la superstar qu’elle est maintenant. Et c’était rigolo parce que on est très très vite devenu pote ! On a entretenu cette amitié là, et au moment de la création de “Talisman“, c’est le label, Nowadays Records, qui m’a suggéré cette collab. Ils m’ont dit “Ah mais ce serait trop bien que tu bosses quelque chose avec Camille Etienne !”.

Effectivement on avait des combats, enfin elle c’était un combat, moi c’était plus un message, en commun. Et c’est vrai qu’à côté je commençais à pas mal bosser avec elle. J’ai joué à la marche du climat qu’elle avait organisé par exemple, et y’avait pas mal de trucs où on se rejoignait. Du coup le titre s’est fait assez naturellement ! On s’est retrouvé en studio et on s’est demandé sur quoi on aimerait taffer. Puis, selon les points forts de chacun, on est arrivé à cette espèce de référence qu’était “Bora Vocal“, la chanson de Rone avec Alain Damasio. On avait cette réf là en tête, parce que Camille ne voulait pas chanter, mais elle aime bien raconter des histoires, elle est captivante de ouf. Et elle avait un texte qui s’y prêtait méga bien ! Puis on a écouté plein de morceaux et au bout d’un moment, on s’est arrêté sur celui-là que j’avais en stock. Elle s’est mise à faire le truc, on l’a fait et en 2h c’était plié quoi !

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Camille est un peu comme moi là-dessus, c’est “vas y on arrive, on fait le truc, on enregistre, cool c’est terminé bah on va boire une bière !“. C’est un truc très naturel, très humain. Donc c’est rigolo parce que ça a été un peu proposé par le label, moi j’y aurai pas forcément pensé ou en tout cas je serais pas allé chercher Camille là-dessus. Mais en fait c’est un exercice qui lui a vachement plu, et qui l’a vachement séduit. D’ailleurs elle vient le faire demain au Trianon ! Elle ne pourra pas sur les autres dates de la tournée malheureusement, car elle a un emploi du temps de ministre !

Quel est le titre que tu préfères sur cet album ?


C’est compliqué, mais j’ai un petit chouchou ! D’ailleurs c’est rigolo, parce que pour le coup c’est celui qui marche pour l’instant le moins en terme de streams. Mais c’est complètement normal ! C’est “Crystal“, mais pour moi c’est mon track préféré de l’album, parce que c’est le plus immersif. C’est celui qui fait aussi le plus penser à une BO de jeux vidéo, et je suis un gros consommateur de jeux vidéos. “Talisman” je l’ai un peu pensé comme ça, comme la BO d’un Zelda, avec genre un niveau dans le désert, un dans la forêt, un dans la montagne. Et “Crystal“, c’est un peu mon niveau dans le désert. Je trouve que c’est vraiment celui qui a l’atmosphère la plus profonde !

C’est un peu la track 7. Genre t’arrives, t’écoute l’album, et la track 7 tu la passes. Et cette track 7, tu y reviens mais genre 1 an après ! Puis tu te dis “Mais en fait cette track, elle a un truc !”. Et il faut l’écouter 10 fois je pense, parce qu’il faut rentrer dedans. C’est pas un morceau que t’écoutes dans ta bagnole avec tes potes, ou à l’apéro. Tu passes parce que c’est un peu chiant, elle un peu elle est un peu lente et tout. C’est plus une track à écouter toi tout seul, genre tu marches dans la forêt. Et c’est pour ça que c’est ma préférée !

Et plus généralement sur ta discographie, si tu devais faire écouter un de tes titres à quelqu’un qui ne te connaît pas, ce serait lequel ?


J’ai pas mal de tracks comme ça, qui sont des tracks un peu sommaire de ce que je sais faire, des tracks synthèses quoi. C’est des grands points de repère dans ma carrière. Il y a un “Animal“, forcément un peu “La Lune Rousse“,  mais encore je la trouve assez unique. Dans le dernier il y a “Altar” et “Alma“, qui sont des bons résumés de ce qu’est Fakear. Il faut que j’en trouve un dans “All Glows“. Ah il y aurait bien “Lost Colours” qui est pas mal dans dans ce délire là ! Et ce qui est marrant c’est que dans “EWGA“, il y a “Sekoia“, qui est quand même dansant, un peu plus spécial. Il a vraiment son truc à part quoi. Mais finalement pour n’en choisir qu’un, je pourrai presque dire d’écouter “Altar“, dans “Talisman“, car c’est un morceau qui résume bien tout !

Nowadays Records, ça représente quoi pour toi ?


C’est plus qu’un label en tout cas, c’est sûr ! C’est vraiment la famille quoi. Ce qui est rigolo c’est que l’interview pour la sortie de l’album d’avant, c’était dans leur bureau alors que j’étais pas chez eux. “EWGA” c’était encore un album chez Universal. En fait le retour chez Nowadays, c’est plein de trucs. Ca a toujours un peu été mes potes, et depuis quelques années ça devient même mes meilleurs potes. C’est des gens que je vois tout le temps, tous les jours.

D’ailleurs, c’est eux qui m’ont aidé à reprendre confiance en mon projet, c’est eux qui m’ont qui m’ont insufflé un peu cette espèce d’ambition un peu nouvelle tu vois. De me dire, en fait ça fait que 10 ans que je suis là alors, que pour moi ça faisait déjà 10 ans que j’étais là, que je suis un vieux. C’est eux qui m’ont fait comprendre que c’est l’inverse, et qui m’ont dit :

“Mec, en fait 10 ans c’est rien et c’est cool, parce que t’es de plus en plus précis de plus de plus en plus pointu !

Je pense que c’est eux qui ont contribué à me construire un environnement safe dans lequel je pouvais vraiment me permettre d’être moi-même et vraiment exprimer qui était Fakear, sans me comparer et sans avoir peur d’échouer. Ca c’est vraiment l’or. Je pense que c’est le plus gros truc qu’ils m’ont apporté, en plus de toutes les années administratives et du boulot de label !

Tu as dit avoir été privé de tournée pour “EWGA”. Comment ça s’est fait cette idée de mini-tour secret, avec le documentaire ?


On était un peu rebelle, et comme tu le vois là, on est comme une espèce de grosse colo de vacances ! On est tous hyper copains, enfin ça fait 10 ans qu’on est tous ensemble. Et sortir un album, et ne pas tourner, c’était plus que plus que triste ou quoi, c’était révoltant. On était vraiment vénère, déçu quoi. Du coup on s’est dit “Il faut qu’on fasse un truc quand même ! C’est pas grave on fait ça sans public, on fait ça juste pour nous !”.

Au final c’était un peu du team building quelque part. On s’est dit vas-y on prend un Van, et puis on on se barre tous sur la route, et on a fait des images de ça qui sont cools, et qui résument bien l’ambiance générale ! Mais en fait on est parti en vacances tous ensemble, et puis on a on a joué 2 – 3 fois au bord d’un lac. Jouer et filmer les trucs, c’était presque accessoire. Nous on est juste parti entre nous pour faire la teuf, et célébrer l’album !

C’est quoi ton plat préféré ?


Alors ça change selon la saison, mais je pense qu’une bonne galette bretonne complète, je m’en lasserai jamais !

Quelle est la collab ultime dont tu rêves ?


Maintenant je sais plus. En fait c’est un peu un truc sur lequel je potasse en ce moment, parce que justement pendant un moment j’avais un peu lâché cette idée de fantasmer des collabs. Moi j’ai envie de bosser avec des gens avec qui je m’entends bien, et pas avec des gens qui ont un CV de ouf ! On sait jamais, si ça se trouve c’est des cons tu vois. Du coup je sais pas vraiment. Là dans “Talisman” les collabs c’est que des copains! Et j’ai un peu envie que ça que ça reste comme ça, de rester un peu en mode famille.

En vrai pour une collab de rêve, ça pourrait être hyper fun de faire un truc avec BICEP ou Four Tet. Ouais ça serait avec une de mes idoles comme ces deux là, ou encore Bonobo, Floating Points, ou ouais Four Tet, ça serait un gros Goal. Ça pourrait faire un truc de ouf ! En plus je vois que Four Tet il bosse en ce moment, avec Skrillex et Fred again.. ils y vont à fond !

Qu’est-ce que tu penses de Tik Tok, et généralement de la nouvelle façon de consommer de la musique ?


En fait j’ai l’impression que c’est une espèce d’évolution un peu linéaire. Genre ça a pas changé d’un coup, il y a un peu un truc qui s’est opéré au fil du temps. C’est vrai que c’est un petit peu déroutant, dans le sens où quand t’as connu et que t’as fait tes armes avec une certaine manière de communiquer sur les réseaux, ou de consommer de la musique, c’est toujours un petit peu déroutant de se dire :

“Oh là faut que je repense tout, et que j’oublie tout ce que j’ai appris”

Mais dedans il y a quelque chose qui est super excitant, et qui est super je pense jeune. Enfin pas jeune, mais comment dire, qui te fait rajeunir toi en fait. C’est frais ! Et du coup j’essaie de comprendre un peu les ficelles de ça. En ce moment, on me le ressort vraiment à toutes les sauces Tiktok. Et je me dis il y a quelque chose dans l’appli, qui va au-delà de la qualité de ce que tu présentes. Il y a presque un délire de quantité, qui est peut-être un peu opposé au concept de l’art. Quand t’es artiste tu peux pas créer de la quantité, enfin c’est plus de l’art et ça devient du commerce. Mais il y a des manières de détourner ce truc.

Moi je faisais des vidéos TikTok, mais là j’ai décidé de vider mon compte. Je me suis dit entre le début de tournée, la sortie d’album et le reste, je vide mon TikTok, et je recommence à zéro. J’essaie de regarder comment les autres font, genre comme Fred again.. C’est un mec que je kiffe dans sa manière de communiquer, parce qu’en plus il utilise les mêmes outils que moi ! Et il est fort, mais en même temps c’est pas un méga dieu. C’est juste un gars qui fait ça bien, qui est fun à regarder, il est friendly, il fait ça bien quoi. Finalement, j’ai l’impression que les vidéos sur TikTok, quand elles sont trop polissées, c’est pas celles qui marchent le mieux. Sauf si tu fais de la cuisine ! Ca faut que ça soit nickel, et c’est même satisfaisant à regarder, un peu comme les Vines à l’époque. Au final je rapproche un peu ça des Vines, parce que c’est monté à l’arrache, et c’est fun à regarder ! Je me dis tiens ça un peu le retour de ça !

Retrouvez Fakear sur TikTok !

Du coup j’essaie de penser à une espèce de stratégie, j’ai l’impression que c’est encore assez innocent TIkTok. Innocent dans le sens où c’est pas juste une plateforme de publicité comme le deviennent Facebook et Instagram. Mais bon, il faut toujours s’habituer, et c’est vrai que c’est beaucoup de boulot en plus de la création musicale. Mais je vois pas ça d’un mauvais œil, je trouve ça intéressant !

Qu’est ce que tu écoutes en ce moment ?


En ce moment j’écoute pas mal de musique quand je vais à la salle de sport. Sinon, j’écoute du Fakear parce que j’ai complètement la tronche dedans ! Mais du coup je sais pas trop, je laisse vachement l’algorithme Spotify. J’ai trouvé des trucs cools là, des remixes du dernier album de ModeratMore d4ta. J’ai d’ailleurs bien kiffé le remix de Logic1000. D’ailleurs, c’est le morceau qu’on passe avant avant le démarrage du set tous les tous les soirs.

J’essaie de m’imprégner de de ce qui se passe en ce moment, et de ce que l’algorithme me fournit. C’est toujours dans un même courant, un peu UK. Entre justement, les Four Tet, les Bonobos & co, puis après je vois ce que Spotify me donne et souvent il me donne des trucs en bien ! Je suis très électronique en ce moment, des fois j’ai des périodes ou c’est du jazz ou des trucs de ce style. Là en ce moment j’ai la tête dans mon genre quoi !

Est-ce que pour toi c’est compatible d’être artiste international et engagement écologique ?


Le truc qui est toujours le nerf de la guerre, c’est la perfection militante. En fait il y a ce truc où c’est impossible pour un un artiste de tourner et d’être parfait sur un plan écologique. Mais quelque part, je me dis en fait ce serait pire de ne pas en parler. Ce serait pire de faire mes trucs et de défendre ces valeurs là, de ne pas me sentir légitime, et du coup de pas en parler. Finalement je préfère diffuser un message même si j’essaie de l’appliquer correctement, mais au final c’est toujours le même problème. Quand t’es pas Coldplay et que t’as envie de vivre de ta musique, et ben t’es obligé de  de te balader, de prendre l’avion, de prendre le train, prendre le bus, de prendre le machin, de prendre des camions.

Enfin bref, y’a tout un truc par lequel t’es obligé de passer. Du coup, je me dis que la diffusion du message est plus importante que moi et ma perfection militante. Moi je vais faire tout ce que je peux pour mettre en place des choses dans ma vie quotidienne, au sein de Fakear et au sein de la tournée ! Par exemple on fait pas de merch parce qu’on s’est dit que le meilleur moyen de pas polluer c’est de pas produire. Les choix sur lesquels moi j’ai de l’emprise je peux, mais sinon je me dis que le message il est trop important pour ne pas te défendu ! Du coup bah même si je prends l’avion pour faire un one-shot au Mexique, et je vais quand même dire qu’il faut défendre la planète !

Est-ce que t’as une anecdote de soirée à nous raconter ?


Une fois, j’ai demandé quelqu’un en mariage ! C’était en 2017, au Cargo à Caen et genre y a un mec qui a fait passer un message jusqu’à mon régisseur. Et du coup au moment du rappel, mon régisseur me passe le mot me demande si je suis chaud. Du coup j’ai pris le back, et j’ai dit “Ben écoute machine, si t’es chaud de prendre machin pour époux, bah lui il est chaud !”

Ensuite la meuf a dit oui, heureusement parce que j’avais la pression ! Mais je pense que c’était un des trucs les plus saugrenus qui me soit arrivé !

Et c’est quoi ton meilleur souvenir de scène ?


Je crois que c’est de la première fois que j’ai joué “Silver“. Je pense que ça faisait longtemps que le morceau était sorti. C’est un festival et tout, les gens ont vraiment chanté, c’était monstrueux. C’était un festival avec genre 10 000 personnes, et j’étais là wow. Genre après j’ai muté la piste de voix, et j’ai laissé les gens chanter la chanson en entier quoi, et j’étais là en mode “Putain c’est ça qui ressentent les chanteurs. Le bol !”. En même temps c’est une juste rémunération pour le risque qu’il prenne en montant sur scène, mais j’avoue que c’est un vrai délire quoi. C’est une vraie putain d’émotion quoi. J’aurai pu pleurer quoi, tellement des gens te donnent l’amour, ils chantent ta chanson enfin genre c’est un c’est un gros délire quoi.

Et pour terminer, c’est quoi la suite pour Fakear ?


Finalement, j’ai l’impression que ça rejoint un peu ce truc de nouvelle manière de consommer de la musique. La suite, c’est de quasiment plus s’arrêter ! En fait j’ai l’impression que moi j’aime trop le format album pour arrêter d’en faire, mais par contre j’ai l’impression qu’il y a quelque chose qui se joue dans l’espèce dans une forme de permanence. Tu vois genre de continuer à sortir des singles même quand t’as fini ton album. Ça continue de sortir des trucs. En gros, la suite, c’est de sortir de la musique et ça va pas traîner !

On peut s’attendre à un remix album, ou c’est encore en travail ?


C’est encore dans les tuyaux, mais au final je vais plus vite à faire les morceaux moi-même ! Du coup il y a des morceaux en plus qui sont déjà prêts, et même s’il y a quelques remixes de prêts, on va peut être sortir d’abord les morceaux.

On remercie énormément Fakear d’avoir pris le temps de nous répondre au travers de cette interview. “Talisman” est disponible sur toutes les plateformes, il faut streamer ce petit joyau ! Un grand merci également à l’équipe qui accompagne Fakear, ainsi qu’à A Gauche De La Lune grâce à qui la rencontre a pu être possible !

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