Lors de la dernière soirée Matière Grise, organisée par les SQWAD à Toulouse, nous avons pu rencontré Badjokes, et lui poser quelques questions pour cette interview. Le producteur y parle de ses dernières releases, son univers graphique, mais surtout des Jonas Burgers !
Salut Badjokes, comment vas-tu ?
Ça va super, merci !
Est-ce que tu peux nous parler de tes deux dernières releases « Name It » et « The Moon » sur Snack Time, ton label ?
Ce sont deux morceaux qui sont un peu particuliers pour moi. Ce sont les deux premiers que j’ai fait en analogiques avec des machines. Ça me vraiment tenait à cœur de les sortir et j’ai fais cette sorte de « mini-série » sur mon label.
Est-ce-que tu as prévu d’autres artistes à venir sur ce dernier ?
Non pour l’instant, je ne sors que ma musique sur Snack Time. C’est vraiment la plateforme qui me sert à sortir mes morceaux tout seul avec aucune contrainte dans le sens où je peux y développer encore plus mon univers à travers mes dessins. Sinon il y a des morceaux de Bacon que vous pouvez retrouver sur mon label, qui est quelqu’un de très très très proche de moi.
On a vu que tu as réalisé ton clip « The Pain » sorti sur Spinnin’ Records. Pourrais-tu nous en parler plus en détail ?
Yes carrément ! Alors ce clip c’était hyper sympa ! C’est le réalisateur Jan Bull qui m’a contacté en me disant qu’il avait flashé sur ce morceau et qu’il aimerait en faire un clip. Je n’avais encore jamais fait de clip pour ma musique ! Du coup ce qui était cool c’est que l’on a pu le réaliser ensemble. Lui, a réalisé le clip avec son équipe et moi après j’ai pu bosser dessus en y apportant ma petite touche graphique. J’ai aussi joué dans le clip avec quelques potes à moi ! D’ailleurs pour l’anecdote, je n’avais pas prévenu mes potes qu’ils allaient devoir courir autant comme ça :rire:. Et c’était une superbe expérience, à refaire !
Tu étais mi-juillet à La soirée Sans Merci, à Port Barcarès. C’était comment ?
C’était trop bien ! On s’est régalé ! Moi c’était la première fois que je mixe devant autant de monde. C’était une superbe expérience. Encore merci à Tony Romera et Charlotte de l’EMF pour nous avoir fait vivre ce moment car c’est vraiment trop bien.
📸 : Jordan Marchand
On sait que tu fais parti de Gold Digger avec YYVNG, Tambour Battant, Soxx et Movenchy. C’est le plus gros label de BassHouse en France, ça marche fort. Quels sont les objectifs pour continuer à grandir ?
Je pense que notre manière de s’améliorer va être d’affiner encore et encore la direction artistique, afin d’avoir des sons de plus en plus qualitatifs. Je pense que c’est dans cette direction que nous allons aller. Et c’est ce qui va nous permettre d’évoluer encore je pense au sein du label.
Quel producteur émergent t’impressionne le plus en 2022 ?
Je dirais Frents, j’ai eu l’occasion de jouer avec lui lors de la soirée Sans Merci. C’était vraiment cool, ses morceaux sont super frais, et pour le coup il est émergent car ça fait peu de temps qu’il est sur la scène. Je pense que son projet va bien marcher pour lui et je lui souhaite !
On sait aussi que tu crées beaucoup d’illustrations, de dessins, est ce que tu comptes aller plus loin ? Par le biais d’expo ou autres…
Une expo, je ne sais pas. J’aimerai me développer davantage sur des terrains comme le clip et l’animation. Je compte le faire en particulier sur mes sons. D’ailleurs, on me donne souvent l’occasion de créer mes propres covers, ainsi que mes animations. Ca m’est arrivé sur de gros labels comme In Rotation, Spinnin’ Records, et ça me fait grave plaisir et ça m’encourage à le faire encore plus.
© Cool Cat Collection By Badjokes
Peux-tu nous dévoiler la recette du burger façon Badjokes ?
Alors… J’ai pleins de recettes de burgers ! Surtout le détail le plus important va être de mettre pleins de bacon avec une cuisson très lente pour qu’il soit très croustillant. Après le reste, il y a tellement de choses différentes !
As-tu une exclusivité pour les lecteurs d’Hands Up ?
J’ai une collab’ super cool avec un ami boulanger qui est en préparation. Et en plus, ça doit sortir sur le label d’un pasteur en septembre donc j’ai vraiment hâte ! Préparez-vous, ça va envoyer…
En attendant, régalez-vous avec « Move », la collab’ entre les SQWAD & Badjokes et Habstrakt !
Quelle est ta meilleure anecdote et ta situation gênante lors d’une soirée en tant qu’artiste ?
Ma meilleure anecdote, c’est la fois où je suis parti à « I Love Techno » voir mon pote Habstrakt jouer. J’étais en route pour le festival, dans la voiture, et là je reçois un appel. On me demande si j’ai ma clé USB pour remplacer un artiste. Une fois sur place, j’apprends que c’est pour jour à la place de Skream !
Et ma pire anecdote c’est la fois où j’ai fais une blague au micro et qu’elle a fait un flop total. Au final, c’était quand même drôle ! Je garde toujours un très bon souvenir de mes dates.
Merci Badjokes d’avoir répondu à toutes nos questions au travers de cette interview. Bonne continuation pour la suite, on se revoit très vite !