La date tant attendue est enfin arrivée. DJ Snake a marqué son histoire, mais également celle de la musique électronique en remplissant le Stade de France avec 80 000 spectateurs. Retour sur ce show, et son after à Bercy, dont on parlera pendant très longtemps !
Le premier artiste électro à remplir le Stade de France !
C’est l’aboutissement de sa carrière. Près de 9 ans après avoir rempli l’Olympia, puis le Zénith, Bercy, La Défense et le Parc des Princes, DJ Snake remplit le Stade de France. Dès son annonce en novembre 2023, sa communauté et plus généralement la France entière s’est enflammée. La preuve en est : les 80 000 billets sont vendus en moins de 3 minutes. DJ Snake a confié récemment qu’il avait prévu une grosse campagne de communication pour le Stade, mais a, par la suite, tout annulé. Il devient ainsi le premier artiste de musique électronique à se produire (et à remplir) le Stade de France. La date est donc posée : rendez-vous le 10 mai 2025 à Saint Denis pour marquer l’Histoire !
Cette date, c’est de véritables montagnes russes pour la Snake Army. D’une part, leur artiste préféré qui se produit dans le plus gros espace parisien. De l’autre, ce même artiste qui annonce que ce sera sûrement son dernier concert solo à Paris. Il disait justement au micro de France Inter :
« Le stade de France, il n’y a pas plus grand et pas plus beau. Je me suis dit que ce serait sûrement le dernier concert en solo à Paris »
Le vendredi 9, rendez-vous au 7 rue Portefoin à Paris, pour l’ouverture du pop up store de DJ Snake. Comme avant chacun de ses shows, le parisien organise ce genre d’évent pour ses fans. Cette année, le lieu accueillait le public de 12h à 18h. Des centaines de personnes ont répondu présent, pouvant acheter du merch exclu Pardon My French. DJ Snake est venu de 15h15 jusqu’à 18h, pour rencontrer ses fans mais aussi faire des dédicaces et photos. Le lendemain, c’est le grand jour ! Rendez-vous au stade de France à partir de 17h30 (ouverture des portes), pour une soirée qui restera dans la mémoire de beaucoup.
Une soirée d’anthologie par DJ Snake
Le stade commence à se remplir dès l’ouverture des portes. La foule est déjà nombreuse, et en grande forme. On peut voir beaucoup de merch Pardon My French sur tout le parvis du stade. Madeon démarre son set à 18h50. Quel plaisir de retrouver le français au pays ! Pendant près de 45 minutes, il nous offre un set de folie qui nous fait frissonner, notamment lorsqu’il joue « Shelter« , son indémodable collab’ avec Porter Robinson. A 19h45, c’est tonton Tiësto qui prend les platines ! DJ Snake ramène une légende de la musique électro au Stade, et ça nous plaît. Après une entrée magique sur Edith Piaf pour rendre hommage à la France, le hollandais envoie du BPM. Malgré un set qu’on a pu trouver moyennement impressionnant, il réussit à enflammer le public.
En parallèle de tout ça, DJ Snake se met en route pour le stade, et pas par n’importe quel moyen de transport. Alors que beaucoup imaginaient une entrée du français par les airs, c’est finalement en RER B qu’il arrive au Stade de France. Et c’est le meilleur choix possible, rappelant que l’artiste vient « du bas » et qu’il a gravit les échelons petit à petit. DJ Snake arrive sur scène à 21h, avec une entrée qui aurait peut-être pu être plus poussée pour mettre une claque façon « Final Show ». Côté scénographie, c’est la société High Scream de Romain Pissenem (Hï Ibiza, Fun Radio Ibiza Experience, …) qui était derrière. On découvre un gigantesque écran LED, se prolongeant jusque sous l’artiste, pouvant rappeler les shows Afterlife.
Découvrez la scène juste ici !
Après un début en trombe, le set de l’artiste oscille entre énormes bangers, et classique pop. Snake s’est fait plaisir en jouant de la trap, du dubstep, mais aussi de la hard techno ! Petite pensée pour les personnes venues pour les classiques comme « Taki Taki » ou « Lean On« , qui ont été légèrement surpris des virages costaud du set ! Côté ambiance, le public en fosse était d’une motivation incroyable, et déchaîné. On a également fortement apprécié les moments de chant, où 80 000 personnes se sont unies pour chanter des paroles par cœur !
Autre point fort : les bracelets lumineux. Ils nous ont offert une dimension encore plus poussé du show, montrant l’unité du public. On repense notamment au moment de « Pour que tu m’aimes encore » de Céline Dion, ou au final avec « Let Me Love You« . Mais là où le show du stade nous aura époustouflé, c’est au niveau du spectacle de pyrotechnie. Lors du closing, juste avant son discours de fin, on avoue avoir eu les yeux humides face à cet instant exceptionnel.
Côté guests, c’est certainement là où DJ Snake est le plus attendu, et encore plus au Stade de France. L’artiste a ramené sur scène Dillon Francis, pour jouer leur collab’ « Get Low« . Et c’était une belle surprise, puisque les deux artistes ne s’étaient pas parlés depuis plusieurs années, suite à plusieurs différents. Après ça, c’est Bipolar Sunshine qui est arrivé pour interpréter en live le classique « Middle« . DJ Snake a profité de sa présence pour dévoiler leur prochain titre « Paradise », qui sortira le 16 mai prochain. Il s’agit d’ailleurs d’une reprise de Phil Collins, remise au goût du jour à la sauce Snake !
Quelques gros drops plus tard, c’est Rim’K qui débarque pour « Tonton du Bled« . Malgré quelques problèmes au niveau du son, le moment est marquant. On a ensuite eu le droit à la belle surprise quant à la présence de Space Laces ! DJ Snake l’a invité sur scène afin de dévoiler leur prochaine collab’, mais aussi lancer le fameux ‘Wall Of Death‘ ! Retour aux sources avec la venue exceptionnelle de Kool Shen, qui a interprété avec brio le classique de NTM « That’s My People« . Enfin, dernier guest de la soirée, c’est Gashi qui arrive pour chanter sur « Paris« , devant des Champs Elysées aux couleurs du drapeau français. Et même si on a eu un petit espoir, pas de Céline Dion au programme.
On en a pensé quoi ?
Quoi qu’on en dise, le Stade de France était une véritable consécration pour DJ Snake. Lui et son équipe nous ont offert un show d’une rare intensité, et proche de la perfection. La pyrotechnie et les (nombreux) feux d’artifice font encore briller nos yeux, la scène XXL nous reste encore en tête, et la construction du set nous a fait vibrer. Pendant plus de 2 heures, DJ Snake était sur le toit du monde et a fait rentrer en communion 80 000 personnes. Plusieurs points noirs sont à noter (le son par moment, des guests moins percutants qu’au Parc des Princes, …), mais n’arrivent pas à entacher cet incroyable show.
Ce « Final Show » est la fin d’une boucle pour l’artiste, et il la clôt avec un show qui lui ressemble : authentique, avec des guests lui ressemblant, tout en nous en mettant pleins les yeux. Oui, l’ombre du Parc des Princes plane au dessus car la barre avait été placée très haute. Mais le Stade a eu ses atouts aussi, offrant une belle et logique suite à l’enchaînement de ses shows. Et un concert de DJ Snake sans discours, ce n’est pas un concert de DJ Snake. Pendant près de 5 minutes, l’artiste nous a parlé avec sincérité et émotions, retraçant son parcours jusqu’ci. Retrouvez le entier ici !
Et l’Accor Arena – Bercy la même soirée !
Même si le show au Stade de France signifie une fin en soi, la soirée n’est pas finie. DJ Snake continue à Bercy, avec 20 000 personnes ! Il a également sold out la salle en 3 minutes. Pour la scénographie, c’est toujours High Scream aux commandes. Cette fois-ci, on retrouve une scène centrale faisant office de ring de boxe. L’afterparty débute à 00h, avec un set de plusieurs membres de la Snake Army, dont Artlike du collectif Bass Motion. Après un bel échauffement, ils laissent place à l’américain Devault. Une heure après, c’est le patron Boys Noize qui vient faire une démonstration de force pendant près d’une heure. L’allemand laisse place aux environs de 2h40 à la star de la soirée : DJ Snake !
Une idée du set de DJ Snake complétement survolté !
Pendant près d’une heure, le français envoie des gros kicks à un public qui ne demande que ça. L’ambiance est dingue, avec une foule en extase totale. Plusieurs invités de marque sont sur cette scène centrale et partagent des moments avec l’artiste. Il laisse ensuite place (mais reste sur la scène) au B2B d’exception et unique entre Dillon Francis et Flosstradamus : Dilltradamus. La rencontre entre les deux américains est explosives, et aux couleurs de la Trap Music !
Après une heure de set, c’est Trym qui prend les commandes en compagnie de… The Outlaw ! Pour ceux qui ne le connaissent pas, il s’agit du side project de DJ Snake alliant hard techno, dubstep et trap. Pour l’avoir vécu, on peut vous garantir que le set était d’une sacrée violence ! Nous avons quitté la soirée à ce moment, mais c’est notre cher Bellorum qui s’est occupé d’achever la foule. Pour cet afterparty XXL, il a invité Ivory pour un nouveau B2B explosif !
La suite pour DJ Snake ?
Même si le show du Stade de France s’appelle « The Final Show« , pas de panique (pour l’instant). Cet été, on pourra retrouver DJ Snake dans 9 festivals français ! Il sera aux Déferlantes, au Main Square, aux Arènes de Nîmes ou encore à Musilac.
Le vendredi 5 septembre, il sortira officiellement son 3ème album studio « Nomad« . Cet album regroupera les différentes inspirations musicales que l’artiste a trouvé partout dans le monde. Dessus, on sait déjà qu’on pourra retrouver « Paradise » avec Bipolar Sunshine, la collab’ avec Space Laces, ainsi qu’un morceau aux influences orientales déjà joué dans ses sets. En tout cas, on tremble déjà d’impatience ! Vu que son album doit voir le jour en septembre, on l’imagine bien faire de nouveaux gros festivals français pour l’été 2026 (Lollapalooza, Villes Charrues, ..?).
Et encore après ça ? On imagine mal DJ Snake s’arrêter au Stade de France. Mais que pourrait-il faire de plus gros ? On pourrait imaginer une tournée des stades français (voir même européens), ce qui changerait dramatiquement de Paris. On pourrait également imaginer un festival DJ Snake, ou pourquoi pas une « DJ Snake & Friends« . Mais comme on rêve de le voir revenir sur Paris avec un projet encore plus gros, on peut l’imaginer aux Champs de Mars, ou encore au quartier de la Défense pour rivaliser avec Jean-Michel Jarre et ses 2,5 millions de spectateurs !
Un grand merci à DJ Snake, à toute l’équipe derrière ce show monumental, et Live Nation de nous avoir permis de couvrir les deux évènements !
