Le français réussit une nouvelle fois un exploit, et cette fois-ci il a mis la barre très haut. DJ Snake a rassemblé environ 63 000 personnes au Parc des Princes, et nous a offert un show plus que mémorable ! On vous fait notre récap de l’événement  !

Les premières parties !


DJ Snake met toujours en avant ses amis producteurs lors de ses concerts. On se souvient encore des ouvertures par Malaa, Point Point ou encore Vladimir Cauchemar. Fait surprenant, les artistes n’étaient pas sur la scène centrale faite pour DJ Snake, mais d’un côté uniquement, n’étant donc pas visible par tout le Parc des Princes. De plus, seulement 2 écrans permettaient la retransmission, ce qui ne permettait pas de bien les voir.

Pour son plus gros concert jusqu’à présent, le français a invité le duo Bellecour, composé de Tony Romera et Keeld ! Les deux amis ont imposé leur vibe, à base de basses bien grasse et à coup d’hélice. En 45 minutes, ils ont montré de quoi ils étaient capables, et la tournure qu’allez prendre la soirée ! Ensuite, place à Acraze, le producteur derrière le hit 2021 “Do It To It”. Pendant plus d’une heure, l’américain a imposé sa tech house, notamment avec des remixes de grand classique, ce qui a fait chanter et danser la foule. Le public a très bien réagi au lancement de son tube mondialement connu ! Acraze a d’ailleurs joué l’incroyable remix d’Habstrakt, pour notre plus grand plaisir. Un peu long sur la fin, son set aura permis aux équipes de peaufiner la scène, et à l’artiste de faire davantage rayonner son nom.

Pour les plus téméraires, l’aventure a démarré quelques heures en avance, grâce au Before organisé par Guettapen ! Avec Kuarz, Venga, Norsheep, Frents, Lodgerz, Koos et Bellorum, ce rendez-vous aura attiré du monde.

Ce qu’il faut en retenir :


La première partie a vraiment été à la hauteur de nos attentes. On note toutefois la surprise d’un américain en première partie, DJ Snake favorisant habituellement les artistes français (attention, on a adoré Acraze !). Entre les Bellecour et Acraze, le public a vu monter son adrénaline progressivement ! Les artistes ont respecté à 100% le cahier des charges, et ont laissé une place toute chaude à DJ Snake !

📷 Jordan Marchand / Wladimir Moussenoff

DJ Snake, le prince de Paris


Il est enfin temps. DJ Snake arrive sur scène tel un boxeur sur le ring. Il sait qu’il va en découdre avec 63 000 personnes, et ce, pendant plusieurs heures. Du haut de sa scène centrale (et tournante, afin de voir chaque partie de son public), le producteur lance un set et démarre en trompe, notamment avec “Disorder” de notre cher Bellorum. Après avoir lâché quelques bangers pour nous échauffer, dont le remix complètement fou de “Ring The Alarm” de tonton Habby, le premier guest fend la scène. Il s’agit de Sheck Wes, qui est venu interprété en live “Enzo” ! La foule est en délire, et le rappeur enchaîne avec son tube “Mo Bamba”, pour ensuite sortir en beauté.

Plusieurs tracks plus tard, DJ Snake invite son ami Malaa à le rejoindre sur sa scène, afin d’y jouer “How Is It”, son morceau sorti la veille du show. La cagoule fait toujours une apparition remarquée, armée d’une cigarette et de ses plus belles vestes ! Ensuite, place à l’émotion avec un invité de marque, et très important pour William : Cheb Khaled. Le chanteur a bercé l’enfance de DJ Snake, et c’est sa façon à lui de le remercier, et de rendre hommage à ce grand homme. La figure du raï a interprété notamment “Aïcha“, l’un de ses plus grands succès.

“Ici c’est Snake City !”
Omar Sy

Au moment du fameux “Get Low“, où la foule s’agenouille, DJ Snake a fait appel à un allier de poids pour gérer les deux côtés de sa scène. C’est Omar Sy qui débarque pour gérer le côté droit (le meilleur), et mettre une ambiance de dingue. Petit clin d’oeil aux fans déjà présents au Zénith de DJ Snake, où l’acteur était déjà invité sur scène pour “Get Low” !

Après quelques tubes, le moment le plus surprenant du concert s’amorce. William remercie “les anciens“, la génération qui précède la sienne, et qui a amorcé le terrain fertile de l’électro à la française. Et à la surprise générale, c’est David Guetta qui monte sur scène ! Les deux mastodontes français les plus écoutés au monde sont là, sur la même scène, face à 63 000 personnes. Juste incroyable.

“On nous a souvent opposés, mais il y a du respect à avoir pour cette légende qui nous a ouvert tant de portes.”

“Sans David, il n’y a pas de Snake.”

Et sur ces belles paroles, DJ Snake laisse la main à David Guetta, et ce pendant un bon quart d’heure. L’occasion pour ce dernier de jouer ses plus grands classiques devant une foule émerveillée, et d’y glisser son mouvement Future Rave. Suite à ça, le Snake revient sur sa scène, qui s’élève maintenant de plusieurs mètres de haut. Une nouvelle fois, High Scream (qui avait conçu l’Arc de Triomphe de la Defense) nous met une claque avec une scénographie incroyable. DJ Snake surplombe désormais tout le stade, et se lance dans une session de scratch.

Un autre guest que l’on n’attendait pas du tout apparaît : Stromae. Le belge débarque sur son tube “Alors on danse” et, malgré un problème de micro, électrise la totalité du stade. Il enchaîne avec “L’enfer“, extrait de son dernier album, et DJ Snake en profite pour dévoiler en exclu son remix de ce titre. Et quelle dinguerie !

DJ Snake reprend ensuite la main, et nous lâche ses plus grands classiques, ceux qui ont contribué à sa renommée mondiale. Mais forcément, le français en revient à lâcher des bangers trap et dubstep, pour le plus grand plaisir de la fosse, qui organise des pogos à tout va. Malgré la présence de la scène centrale, un mur de la mort est organisé (1 par côté), car oui, tradition oblige. Et qui dit mur de la mort, dit nouveau DJ Snake ! Le parisien a dévoilé, comme lors de son concert de La Défense, son prochain banger !

“J’avais préparé un discours, mais je ne vais rien dire, car là je n’ai pas les mots.”
– DJ Snake

Un dernier invité le rejoint sur scène, et il s’agit de Mr Hudson, avec qui il a sorti le mythique “Here comes the night”. Moment mémorable (malgré le playback), où les 63 000 personnes sont dans le noir complet, et agitent leurs flashs, bercé par cette douce mélodie.

Vient le moment du closing, après presque 3 heures de show intense, sur “Let Me Love You”. A ce moment là, la pyrotechnie s’enflamme, et lance un paquet de feu d’artifice, qui laisse juste la foule admirative. A la fin, on voit un William Grigahcine ému envers son public. Il s’essuie même une larme, cachée par ses lunettes imposantes. Il en profite pour remercier sa famille, ses amis, et les personnes qui lui ont permis d’atteindre le sommet où il est actuellement.

📷 GPROD

Toute une symbolique pour le parisien


Avec ce concert au Parc des Princes, DJ Snake marque l’histoire de plusieurs manières. La première, c’est qu’il s’agit du premier concert au stade du PSG depuis 10 ans. Un retour en fanfare, célébré par une foule en extase et un sold-out ! On sait que s’est d’autant plus symbolique pour ce fan du PSG, qui s’y rendait étant enfant. Et la date n’est pas anodine, puisque l’artiste fête ses 36 ans le 13 juin, soit deux jours après le concert. Et quand 63 000 personnes chantent à ton anniversaire, c’est un grand moment.

La deuxième, c’est qu’il s’agit du plus grand concert électro pour un artiste en solo réalisé en France. La performance est incroyable, surtout pour un artiste issu du mouvement trap / dubstep. De plus, DJ Snake faisait “l’un des derniers concerts majeurs” en France avant l’épidémie de Covid-19. Ici aussi, le français faisait un tour de force en mettant sold-out La Défense Arena ! Et quelques semaines plus tard, la totalité des concerts étaient annulés en France et partout dans le monde. La plupart des fans présents ont donc célébré “la fin” du Covid-19 en retrouvant le DJ qu’ils avaient laissé avant l’épidémie. Toute une symbolique !

Ce qu’il faut retenir :


DJ Snake a fait trembler le Parc des Princes, qui n’avait pas vu un tel public depuis un moment. La scénographie et la pyrotechnie étaient incroyable, et ont largement contribué à rendre ce show légendaire. On peut affirmer qu’il s’agit du concert le plus abouti de sa carrière, et il nous force le respect. Il était donc normal de retrouver à la fin du concert, un DJ Snake ému, et reconnaissant envers son immense communauté. La suite ? Un stade de France on l’espère !

📸 By Multyde – Alexy Montuelle

Merci à toi William, de nous en mettre pleins la vue, et de continuer à nous faire rêver, peu importe notre âge. Bravo à toute ton équipe !

 

 

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