Quelques jours avant la première édition de l’Océan Fest, nous avons pu échanger quelques mots avec l’un de ses fondateurs : Worakls. L’artiste nous parle de l’idée du festival, de son travail avec Hugo Clément, ou encore de son prochain album et ses collabs prévues avec Mosimann et Apashe !

Bonjour Kevin, comment vas-tu en ce début d’année 2023 ?


Super merci. Je suis sur plusieurs projets, beaucoup de travail et je suis hyper motivé !

Peux tu te présenter ainsi que ton projet Worakls, et l’importance qu’il représente pour toi ?


Je m’appelle Kevin Rodrigues j’ai 34 ans, je fais de la musique depuis que j’ai 3 ans, et de l’électro depuis à peu près 15 ans.

Le projet Worakls c’est le projet d’une vie, en dehors de ma fille c’est un peu… toute ma vie ! Je me suis rapidement mis aux Live et quand je me suis senti assez mur pour ça, je me suis lancé sur des shows avec un orchestre. Entre-temps j’ai sorti plusieurs morceaux, et mon premier album en 2019. Je suis actuellement en préparation du prochain ! Récemment, j’étais en tournée Européenne des Zéniths avec un orchestre que j’ai composé pour l’occasion.

Si tu devais faire écouter un de tes titres à quelqu’un qui ne te connaît pas, ça serait lequel ?


C’est difficile de n’en choisir qu’un. Je pense que j’essayerai d’abord de cerner les goûts de la personne et ce qu’elle aime, car j’ai fait tellement de choses différentes dans ma carrière, j’adore explorer plusieurs styles !

Pour quelqu’un qui écoute des morceaux plutôt accessibles je proposerai « Porto ». Si c’est une personne qui aime le classique ou les musiques de films je proposerai « 54 » ou « Caprice ». Pour ceux qui aiment le métal on serait sur « Pandemonium » ou « Crow ».

D’où t’es venue l’idée de coupler un orchestre à ton live ?


Je n’ai rien inventé, plein de gens l’ont fait avant moi ! Je pense que j’ai pris une baffe monumentale quand j’écoutais du rock, hard rock, métal et que, ado, j’ai vu pour la première fois le live symphonique de Metalica le « S&M ». C’est là où je me suis rendu compte à ce moment qu’un orchestre pouvait donner beaucoup d’ampleur à la musique sans forcément la dénaturer et c’est ce que j’essaie de faire avec mon show.

C’est quoi la collab dont tu rêves ?


J’ai des idoles et des gens que j’adule, mais je ne rêve d’aucune collab. J’aime être fan et j’aime que cela reste comme ça. Il y a des artistes supers, avec qui je prends beaucoup de plaisir à collaborer ! D’ailleurs il y en aura sur mon prochain album comme Mosimann, Apashe et d’autres encore.

Notre interview d’Apashe est toujours disponible !

Quel est ton meilleur souvenir de Festival ?


Mon meilleur souvenir je dirai que c’est mon premier gros festival. C’était au Mexique et vraiment je l’ai pris de plein fouet. J’ai joué devant environ 10 000 personnes, je n’étais pas vraiment prêt mais j’avais fait bonne impression. Ça m’a vraiment aidé, donné beaucoup de confiance en moi et aussi propulsé ma carrière. Depuis j’ai plein de super festivals, c’est toujours génial mais c’est vrai qu’avec le temps on prend l’habitude. Le premier est vraiment impressionnant et reste hyper marquant !

Tu lances cette année le Ocean Festival à Biarritz, avec ton ami Hugo Clément. Comment en êtes vous arrivé à ça ?


Avec Hugo on se demandait comment on pouvait faire de l’écologie sans faire un rabâchage d’information, comment on pouvait en faire en s’amusant ? En l’occurence avec cet évènement il est possible de venir danser, faire la fête tout en participant au financement d’une association qui se bat quotidiennement pour la protection des océans.

Les artistes présents joueront tous bénévolement. Ça n’a pas été difficile à faire accepter ?


Tout le monde a répondu présent très facilement et d’ailleurs je les remercie de nous avoir fait confiance. J’ai hâte de faire la fête avec chacun d’entre eux, vivement la soirée et vivement les prochaines ! J’en profite pour passer un message à tous les artistes qui voudraient éventuellement participer aux futures éditions, n’hésitez pas à nous contacter, tout le monde est le bienvenu !

Le festival a accueilli ses 4 500 festivaliers dans la joie et la bonne humeur, avec concerts et conférences. Le journal Sud Ouest confirme que le Océan Fest reviendra en 2024, sous un format 2 jours !

L’évènement à été sold out en moins de 24 heures. Vous vous attendiez à un tel engouement ?


On ne s’attendait pas à ce que ce soit si rapide ! On a quand même prévu un plateau en visant à être complet, c’est à dire 4500 personnes et on était assez confiant là-dessus. Cet engouement nous a donné beaucoup de force et d’espoir pour la suite. Aujourd’hui on est focus sur le fait de mener à bien cette première édition et d’embrayer sur la prochaine.

Avant ça tu travaillais avec lui sur des BO de documentaire. Tu as apprécié ce nouvel exercice ?


J’adore travailler avec lui et je suis absolument fan de ce qu’il fait ! Pour moi c’est génial car il me permet de mettre mon art au service d’une cause à laquelle je crois. À la différence de ce que je fais tous les jours au studio, là je ne fais pas de la musique pour moi mais je la met au service d’une image, d’une émotion, d’un personnage… Je regrette de ne pas avoir plus de temps pour faire davantage de BO pour lui !

Penses-tu qu’on peut allier le fait d’être un artiste international, et engagements écologiques ?


Oui ! Alors forcément je suis obligé de prendre souvent les transports car j’y suis contraint par mon métier. C’est une question qui est très compliquée et je culpabilise beaucoup. Mais je pense qu’il est important de propager, de faire circuler l’art et ça ne doit pas être un obstacle au fait de mener des actions pour l’écologie.

Évidemment je ne me voile pas la face et je sais que ça ne compense pas… seulement j’ai vraiment envie de participer à ce combat !

Tu penses quoi de TikTok et cette nouvelle façon de consommer de la musique ?


Il y a de bonnes et de mauvaises choses. Je pense que ce qui est très bien c’est que ça permet à plein d’artistes de propager et faire connaitre leur musique. Ça casse un petit peu l’hégémonie des grandes maisons de disques et autre. Maintenant, c’est vrai qu’on tombe un peu dans du consommables mais il faut vivre avec son temps et faire avec !

C’est quoi la suite pour Worakls ?


La suite pour moi c’est une tournée des festivals cet été, c’est une tournée en Amérique du Nord et Amérique du Sud et c’est de nouveau une tournée à la fin de l’année en France et en Europe.

Je fais aussi beaucoup de musique en ce moment, donc pas mal d’actualités à venir !

Encore un énorme merci à Worakls, pour avoir pris le temps de répondre à nos questions. Bravo à toute l’équipe pour l’exploit derrière l’Ocean Fest, qui va s’inscrire dans la culture de Biarritz ! On a hâte de retrouver l’artiste sur la route, et on est impatient de découvrir qui sera à la seconde édition de l’Ocean Fest !

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