A l’occasion du Main Square Festival, nous avons pu échanger avec le seul et l’unique Mosimann, pour une interview. Le producteur nous confie le track de son rêve, des artistes qu’il écoute en ce moment, mais surtout de sa prochaine release « Underneath The Blue » !

📸  Anthony Ghnassia

Salut Mosi, comment est-ce que tu vas ?


Écoute, je vais bien. Je vais très très bien. Je suis très excité, très heureux, et surtout en pleine forme. J’avais peur parce qu’on enchaîne trois dates à la suite ce week-end, donc je me suis un peu préservé. J’ai un peu moins fait le con que d’habitude sur les deux autres dates. Un peu malgré moi, parce qu’on s’est chopé la pluie hier à Avignon, c’était terrible. Je ne me suis pas préservé en Bretagne, parce que les gens étaient trop chauds. Franchement, je n’ai jamais vu ça. Je n’ai jamais vu autant de bretons chauds. C’était incroyable. Ce soir le public du Nord a le droit de m’achever au Main Square ! Demain, je suis en off.

Mosimann – Main Square Festival

Pour ceux qui n’auraient pas eu encore la chance de te connaître, quel titre tu conseillerais pour te découvrir ?


Je leur conseillerais le titre que je sors début septembre prochain. Il s’appelle « Underneath the Blue« , qui veut dire sous le ciel bleu. C’est un titre super important pour moi, avec un sample de MGMT dedans. Et je crois que c’est peut-être le titre le plus à mon image aujourd’hui. Mais si je devais donner un titre déjà sorti, j’aime bien celui que j’ai sorti chez Axwell, qui s’appelle « Where Did You Go » en feat avec blythe. Celui-là, je l’aime bien. Il est un peu groovy, et je l’ai produit avec mon frérot Tony Romera.

Justement, tu as signé chez Sans Merci, Confession, Axtone, et j’en passe. C’est quoi le prochain label où tu aimerais signer ?


Wow. Mon label de rêve, je crois que c’est Black Book ou même Toolroom. J’ai un peu de mal à t’en dire un seul, c’est compliqué. Mais Black Book, parce que je suis fan de Chris Lake ! Parce que c’est simple : il y a des labels, comme Sans Merci, je ne lis pas le mail de Tony. Je télécharge les morceaux qu’il m’envoie directement. Limite, je mets dans ma clé sans écouter, parce que je sais que ça va être bien.

Ce n’est pas tous les labels qui font ça. Il y a un autre label français qui fait ça aussi, Gold Digger. Ils ont à chaque fois des supers titres. J’avais sorti un titre là-bas également. Après Black Room j’allais dire aussi Catch & Release le label de Fisher aussi, mais ça va faire trop.

Est-ce que maintenant tu bois plus de Pepsi ?


Écoute, non. Je n’en bois pas plus, mais j’ai beaucoup plus de pull Pepsi. J’adore mon merchandising Pepsi ! Mais je ne bois pas non plus plus de Coca, ce n’est pas mon truc. Par contre, pour rester un peu corpo, Mountain Dew à fond. C’est Pepsi aussi !

Et blague à part, comment ça s’est passé cette collaboration ?


C’est un hasard total. C’est quelqu’un de chez Sony qui est allé au culot. En fait, ils ont vu passer le brief de Pepsi, où ils disaient rechercher des artistes pour la France. Et il a envoyé « Dancing On My Own« . Il nous a envoyé le spot publicitaire de Pepsi, et il nous a demandé si on pensait que « Dancing On My Own » ça marcherait avec. J’étais avec Louis mon vidéaste, et je lui ai dit : « on va synchroniser tout de suite la vidéo dessus« . On a ajouté le petit bruit de canette qui s’ouvre. Une fois que c’était fini, on leur a envoyé dans la minute. Et ils ont trouvé ça trop cool, je suis trop content ! C’est incroyable ce qu’il se passe avec ce titre.

T’es hyper actif sur TikTok avec le concept « je produis le track de vos rêves ». Comment est-ce que tu fais pour avoir autant d’inspiration ?


J’ai pas autant d’inspiration. Je te donne le secret. Le secret, c’est qu’il y en a plein ratés :rire:. C’est ça la vérité. C’est juste qu’il y en a plein qui marchent pas. Amixem par exemple, j’arrive pas à le faire. Le magicien Donovan, j’arrive pas à le faire. Ronisia, je viens d’en tourner un avec elle, je pense que je ne vais pas réussir à le faire.

Donc j’essaie de pas faire de mauvaises suppositions, d’être plutôt positif. En fait, ça me demande beaucoup de temps. Là demain, j’en sors un avec KLON, c’est un groupe de pop indie français. J’espère que les gens vont aimer parce qu’il était difficile !

https://www.tiktok.com/@mosimannofficial/video/7373689176476208416

Et toi, c’est quoi le track de tes rêves ?


Oh putain ! Après tous les tracks que j’ai faits, personne m’a posé la question. Écoute, ça serait le vocal de « Everywhere » de John Dahlbäck, sur la prod de Nathan Fake, avec le synthé de « Tarantula« . Le tout remixé en mode Josh Wink remix par Chris Lake : « How’s your evening so far« . Compliqué. Je vous mets au défi de le réaliser. S’il y a des producteurs qui m’entendent, allez-y !

Mosimann au Cocorico Electro

Et le feat de tes rêves ?


Le feat de mes rêves ? Je dirais un feat avec MGMT. Ah non c’est déjà prévu pour le 1er septembre :rire: ! Soyons fous, un feat avec Gainsbourg.

En 2022, tu faisais un Olympia, et tu sortais un EP. Est-ce que tu vises encore plus haut ?


Absolument. Je ne peux pas en parler mais on vise bien plus haut là. On n’a jamais eu autant de bons retours : sur les réseaux sociaux, sur les dates, sur les soirées VOULEZ-VOUS qu’on fait aussi. Donc je pense qu’on risque à un moment donné de péter un câble, et de faire une VOULEZ-VOUS géante dans une salle géante à Paris ! On est sur le doss’ en tout cas.

Les infos sur la prochaine VOULEZ-VOUS du 13 décembre 2024 !

Mosimann – VOULEZ VOUS à Liège

Tu annonçais il y a plusieurs mois être signé chez Live Nation. On voit que tes tournées d’été sont bien remplies. Est-ce que c’est pas trop fatigant ?


Pour moi, c’est jamais assez rempli. Au contraire, je pourrais en avoir deux fois plus. Mais si, c’est vrai que c’est dur. Mais quand tu rentres sur scène et que les gens te donnent tout… Je sais pas, c’est magique ! Franchement, c’est magique.

Et comment est-ce que tu concilies la vie pro et la vie perso ?


Ah c’est très facile ! Il n’y a pas de vie perso. Un jour par semaine, je suis avec mes petits chiens et j’appelle ma mère. Je suis carriériste et je veux réussir tous mes objectifs avant de penser à moi.

Ton plat préféré ?


Des lasagnes végétariennes avec de la Beyond Meat, j’adore ça !

Tu aurais 3 artistes à nous recommander pour nos playlists ?


Oh ouais, bien sûr ! Si on parle d’artistes dans l’électro, je dirai Odd Mob, qui est malheureusement sous-coté. Il commence à se faire un nom, mais en France ça n’a pas encore pris. Chaque fois ses tracks me font quelque chose. Tony Romera et particulièrement son dernier album, les yeux fermés. Et l’album remix, bien sûr. Les deux sont incroyables ! Et puis, parce que je trouve que c’est une artiste crossover et qui a vraiment réussi à faire le pont entre la musique électronique et la chanson française : Zaho de Sagazan. D’ailleurs ne traînez pas, elle passe bientôt sur scène !

Et au delà des artistes, on retrouve quoi dans la playlist perso de Mosimann ?


On trouve Montee, on trouve Imanu, on trouve Asdek, Ava Mind, Pokeyz, …. Je suis plutôt Drum’n’Bass quand je suis posé. C’est plutôt mes trucs. Si tu regardes les récaps qu’on publie sur les réseaux, ils ont tous une partie Drum’n’Bass. C’est vrai qu’il y a aussi Nitepunk, et The Caracal Project que j’adore. C’est des artistes qui te procurent des vraies émotions, c’est super quoi.

Une exclu que tu as pour nos lecteurs ?


Franchement, je ne l’ai pas balancé trop celle-là. Vraiment l’exclu c’est le track avec le sample de MGMT prévu pour la rentrée. Je crois que pour moi c’est la vraie exclu. Vous avez déjà le titre et quand ça sort, alors que je l’ai même pas encore masterisé : « Underneath The Blue » prévu pour septembre !

Et qu’est ce qu’on peut te souhaiter pour la suite ?


De faire une troisième interview Mosimann x Hands UP électro, pour annoncer mon Zénith de Paris !

Pour (re)découvrir la première, c’est juste ici !

On remercie énormément Mosimann d’avoir pris de son temps pour cette interview. Son actualité s’annonce très chargée, alors il faut le suivre de très près. Rendez-vous début septembre pour « Underneath the Blue » ! Merci également à l’équipe presse du Main Square Festival, qu’on est déjà impatient de retrouver en 2025 !

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